#Terrorisme Armée, police, gendarmerie… plusieurs cas de radicalisation détectés

Photo d’illustration / SIPA

Comme d’autres catégories professionnelles, les forces de l’ordre recensent quelques cas de radicalisation au sein de leurs rangs. Le 27 juin dernier, un policier du Kremlin-Bicêtre a par exemple été arrêté pour « association de malfaiteurs » en lien avec une entreprise terroriste.

Les autorités communiquent peu sur ce phénomène marginal, mais BFMTV a compilé les quelques chiffres et cas précis qui permettent de mieux le comprendre. Du coté de l’armée, une cinquantaine de cas sont suivis en priorité, indiquait il y a un an un rapport d’information de la commission défense de l’Assemblée nationale. En 2015, le journaliste David Thomson, qui vient de recevoir le prix Albert-Londres, révélait notamment la présence d’anciens militaires parmi les djihadistes français du groupe Etat islamique.

La gendarmerie recense une dizaine de casdétaillait en septembre dernier Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale. Mais, avait-il tenu à rassurer : « des précautions sont prises pour éloigner cette menace ».

Concernant la police, les journalistes Christophe Dubois et Eric Pelletier détaillaient cet hiver dans leur livre « Où sont passés nos espions ? », un rapport interne détaillant dans la police 17 cas de « comportements de transgression du principe de laïcité », survenus entre 2012 et 2015.

Un phénomène dont il est important de préciser qu’il reste marginal puisque la préfecture de police de Paris compte environ 27.000 fonctionnaires.

Source : L’Obs

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