Socratisation & différence d’âge : quelques souvenirs personnels

Tentative d’aborder avec culture & raison un sujet qui la fait perdre. Chapitre 5/7.

Baromètre santé 2016. Genre et sexualité

mercredi 23 avril 2025, par Lionel Labosse

Après les quatre premiers articles « Socratisation, pédérastie & pédophilie : les mots pour le dire », « L’âge de consentement : variations dans le temps & l’espace », « Quelques illustres prédécesseurs historiques de Chibritte » et « Autres prédécesseurs socratiques de Chibritte », voici le cinquième article de la série, consacré à quelques souvenirs personnels la sur le thème de la socratisation & de la différence d’âge. Le sixième article proposera une réflexion sur « Dissidence » & homophobie, et le septième article conclura sur « Qu’est-ce qu’il y a de scandaleux chez « Brigitte » ? ».

Plan de l’article :
 Souvenirs d’enfances
 L’association AIDES
 Baromètre santé 2016. Genre et sexualité
 Différence d’âge


Souvenirs d’enfances
Au risque de vous décevoir, voilà tout ce que j’ai glané au cours de ma vie, qui pourrait éclairer notre lanterne sur le sujet de la socratisation & de la différence d’âge.
Quand j’étais ado, autour de 20 ans (je n’étais pas le genre précoce), mes parents fréquentaient une famille d’amis avec deux petites filles de sept et dix ans de moins que moi, que nous voyions fréquemment, un coup chez l’un, un coup chez l’autre ; les parents jouaient aux cartes et les enfants se distrayaient comme ils pouvaient, ce qui devait être difficile avec cette différence d’âge. Une année, la plus âgée des petites s’est mise à exiger que je l’embrasse sur la bouche, et l’a fait sans le demander, en faisant glisser sa bouche depuis la joue. J’imagine qu’elle aurait pu le faire avec un garçon plus adulte, voire un homme mûr. Je pense qu’il y a facilement une période comme ça dans la puberté des filles, où cela peut s’avérer gênant quand ça vous tombe dessus sans prévenir, et c’est de cela que Céline tire une scène amusante, dans un contexte de guerre qui dramatise la situation.
L’épisode de Céline me rappelle aussi une expérience personnelle que m’a rapportée feu mon ami et voisin Jaque H. (1929-2015), qui a vécu toute sa vie dans le XVIIIe arrondissement, notamment la période de la guerre. Pendant les bombardements parisiens de la fin de la guerre (avril à août 1944), il eut, m’avait-il dit, sa première expérience sexuelle, avec un jeune soldat allemand. Il avait donc autour de 15 ans. Je ne me rappelle pas sa date de naissance précise. En tout cas, il se souvenait de la Libération de Paris. Pour lui, c’était un baisodrome à ciel ouvert. J’ai donc tendance à croire le témoignage de Céline sur le comportement d’une gamine à peine pubère, à cette époque tumultueuse. Sous les bombardements, on ne se comporte pas comme en période de paix !

Souvenirs de l’association AIDES
Quand j’étais en service à l’association AIDES comme objecteur de conscience, j’avais croisé des quantités de gens (mais aucun pédophile, je vous rassure, même aucune personne qui m’ait dragué de façon « malaisante » comme on dit maintenant. On pourrait en tirer comme conclusion que je n’étais pas attirant, mais en dehors de ma petite personne, je veux dire que je n’ai rien observé d’incorrect, mis à part des plaisanteries pour détendre l’atmosphère, qui était quand même globalement grave et sérieuse. La seule personne qui se comportait de façon provocante et à qui j’avais envie de donner des baffes, était un militant connu qui fricotait avec les politiques et avait contribué à dénaturer Fréquence Gaie pour en faire un truc commercial. C’était une folle tordue, qui se comportait mal vu ses responsabilités, mais je ne pense pas pédo ni pédéraste. Je dis ça parce que lorsque je suis intervenu sur GPTV, une série d’abrutis se sont permis des allusions en fouillant avec des intentions de bignole dans mon site, et ayant vu que j’avais eu cette expérience, en avaient tiré comme conclusion que forcément, j’avais connu 100 % des individus interlopes que le Paris gay des années 1980 comptait, donc « Zaza Diors », et tous les trans de l’époque, etc.
Or non, c’était une époque où de un, j’étais pauvre, car objecteur, cela voulait dire une maigre solde ; de deux, j’étais plutôt timide et renfermé ; de trois, AIDES était une association honnête qui faisait du travail sérieux ; ce n’était pas une association de délurés, mais c’est vrai que si j’avais eu l’esprit à ça, j’aurais pu fréquenter des personnes en dehors de cette association, à ceci près que, contrairement à ce que racontent complaisamment de nos jours une flopée de complotistes parfois de haut niveau, le sida était un vrai virus, et qui tuait des gens jeunes ; j’étais on ne peut mieux placé pour le constater avec mes yeux. Un des rares individus rencontrés dans ce cadre à propos duquel je peux raconter quelque chose d’utile pour cet article, c’était Pierre, un ex-prof de lettres d’une quarantaine d’années. Je l’adorais, il était d’ailleurs très séduisant, et on discutait souvent de tout et de rien, surtout de littérature. Il est mort du sida en 1995, après avoir créé des structures utiles à cette époque.
Il avait les pieds sur terre en cette période de tempête, mais il se trouve qu’il écrivait, comme moi, des textes qui étaient publiés par Le Gai pied, à l’époque où c’était encore un excellent journal, dirigé par l’écrivain Hugo Marsan. Cela me permettait d’avoir accès à son imaginaire, moins retenu que son apparence, mais bon, il avait le sida et il allait en mourir. J’ai connu plus tard, je ne sais plus comment, un type que j’ai perdu de vue maintenant, mais que j’avais fréquenté amicalement pendant une paire d’années, et il m’avait confié qu’il avait eu sa première relation, à l’âge de 14 ou 15 ans, avec Pierre, c’est-à-dire une dizaine d’années en arrière, et Pierre devait avoir autour de trente ans. Mais il ne l’avait pas connu, autant que je m’en souvienne, en tant que son prof. Je n’ai pas approfondi à l’époque, en tout cas il ne m’a rien dit de mal, et il semblait avoir gardé un bon souvenir de cette relation.

Baromètre santé 2016. Genre et sexualité
Ce que je tire de cette anecdote, c’est que dans la vraie vie, et pas dans la vie hors-sol de certains hurleurs de café du commerce, il peut arriver des trucs un peu en dehors de la stricte légalité, mais qui ne font pas mort d’homme. C’est-à-dire que, en dehors de faits scabreux relevant de la pédocriminalité au sens strict du terme, eh bien des relations consentantes peuvent arriver entre un mineur en avance sur son âge et demandeur, et un jeune adulte, qui ne doivent pas nous pousser à hurler « mort aux pédophiles », car il ne s’agit pas de cela. Cette histoire (que mes souvenirs ont pu déformer) me rappelle celle de Gudule, que chacun peut lire, et qui me semble déjà plus scabreuse, car le type lui a quand même mis un polichinelle dans le tiroir, en s’en foutant pas mal.
Il m’est arrivé encore récemment, alors que je parlais du brigittegate, qu’un ami d’une quarantaine d’années me réplique « Ah moi, quand j’étais au collège, j’aurais adoré me taper ma prof ». Si ce paragraphe vous scandalise, je vous suggère de mettre la conversation avec des amis sur ce sujet, et vous serez surpris de constater qu’un nombre important de vos amis ou collègues, ont eu ou du moins espéré des rapports illicites. Le fantasme sur la prof est le sujet d’une chanson posthume de Georges Brassens intitulée « La Maîtresse d’école », interprétée par Jean Bertola.
Si vous ne me croyez pas, eh bien jetez un œil à cette enquête de Santé publique France intitulée « Baromètre santé 2016. Genre et sexualité » (publié en 2018). On y apprend que 6,9 % des femmes et 16,5 % des hommes déclarent un « Premier rapport avant 15 ans », rapport « souhaité » dans 87 / 92 % des cas selon le sexe, et « forcé » dans seulement 1,7 % et 0,3 % des cas. Ce n’est pas moi, qui suis un ignoble militant LGBT, qui le dis ; c’est une étude de Santé publique France ! Donc il y a la loi d’un côté, qui protège les mineurs, et c’est tout à fait bien, mais dans la réalité, votre gamin a peut-être, sans rien vous dire, eu son premier rapport avant l’âge de consentement légal (dont je rappelle qu’il varie selon le pays), et tout va bien pour lui, si il ou elle était demandeur.
Attention, ne hurlons pas à la « pédophilie » : même si ce n’est pas précisé dans cette enquête, il semble évident que la plupart des personnes ayant eu un premier rapport avant 15 ans, l’ont eu avec un camarade d’un âge proche, d’où la pertinence, à mon humble avis de la « clause Roméo & Juliette ». Il est cependant dommage que l’enquête n’aille pas plus loin, jusqu’à demander l’âge de l’initiateur dans ces cas d’initiation avant 15 ans. On comprend la réticence, car cela mettrait les enquêteurs en porte-à-faux entre l’anonymat de l’enquête, et la non-dénonciation de crime. Supposons qu’en enquêtant auprès de plusieurs personnes d’une ville de province, au hasard, disons Pau ou Amiens, ils apprennent que plusieurs personnes auraient été initiées de façon forcée ou non souhaitée dans une même période, par un même enseignant d’une quarantaine d’années, par exemple, au hasard, un prof de lettres, d’un même lycée privé confessionnel…
Si je poursuis mes souvenirs, dans ma vie de prof, je n’ai jamais croisé un collègue qui ait eu cette réputation, à deux maigres exceptions près. L’une d’elles, c’est un remplaçant quand j’enseignais en collège, qui avait été affecté lors de l’absence d’une collègue. On avait à peine eu le temps de le voir, qu’il avait été sorti par le principal. Comme j’avais à cette époque un rôle de bon samaritain dans cet établissement, je m’en étais inquiété, voulant défendre a priori un collègue, mais le principal m’avait arrêté, en me laissant entendre qu’il y avait un dossier, et la collègue à son retour m’avait appris que le gars avait été mis en cause pour une affaire avec mineur, mais je n’en ai jamais su plus. C’était dans les années où j’ai commencé à faire un travail expérimental de lutte contre l’homophobie, justement à l’époque de ce principal, qui était excellent et qui me soutenait, sans jamais pratiquer cet amalgame dégueulasse coutumier des homophobes, entre homosexualité et pédophilie.
Vous trouverez sur mon site un « Journal de bord d’une action pédagogique en collège contre l’homophobie » en 12 épisodes, datant de l’année 2004-05. C’était expérimental et tout ce qu’il y a de plus académique, et vous pourrez y trouver une action d’éducation à la sexualité diamétralement opposée aux projets actuels de l’Éducation nationale, qui s’apparentent à de la corruption de mineurs. C’est d’ailleurs significatif que, alors que j’avais mené il y a une vingtaine d’années, ces actions pionnières, ce n’est jamais à moi qu’on a demandé un avis basé sur cette expérience, pour collaborer à des ressources pour une éducation à la sexualité digne de ce nom. J’ai cessé tout cela vers 2014, quand j’ai constaté que cette veine que j’avais contribué à initier, était détournée de son usage pour la promotion personnelle de quelques arrivistes, en plus d’être pervertie.

« Rapports sexuels avec une personne de même sexe : attirance et pratiques parmi les 18-69 ans selon le sexe » © Baromètre santé 2016. Genre et sexualité. Santé publique France

Je vais aborder le dernier cas dont j’ai eu connaissance dans ma vie, et vous pourrez constater que globalement, si je m’en réfère à ma modeste existence, la « pédophilie » est un fait bien exceptionnel, et carrément inconnu, car les rares faits que je relate dans ce chapitre relèvent plutôt tout au plus de la « pédérastie », et sont majoritairement hétérosexuels. Je ne parle pas des cas de pédophilie incestueuse, qui sont de loin les plus fréquents, mais noyés sous une chape de plomb parce qu’ils doivent rester dans la famille, et que la famille, c’est la valeur de référence.
À ce propos, pour le baromètre cité ci-dessus, seuls 3,2 % des hommes et 1 % des femmes déclarent que leur premier partenaire était « de même sexe », ce qui remet l’église au milieu du village. J’inclus même ci-dessus un graphique fort instructif concernant les « Rapports sexuels avec une personne de même sexe : attirance et pratiques parmi les 18-69 ans selon le sexe ».
On n’y apprend rien de bien nouveau, mais cela remet les pendules à l’heure : en gros, entre 4 et 5,6 % des répondants ont eu une pratique homo au cours de la vie, et entre 0,8 et 2,3 une pratique dans l’année du questionnaire. L’autre enseignement est la tendance à la hausse chez les femmes. Cela ne m’étonne pas vu la guerre qui est actuellement menée contre le mâle hétérosexuel. On se doute que cela fait de la pub au lesbianisme ; mais cela reste une proportion relativement modeste de la population. On remarque aussi dans le même baromètre, l’absence de toute mention de la transsexualité. Les personnes qui ont mené cette étude passeraient carrément pour « transphobes » aujourd’hui ! Les statistiques sont biaisées pour une raison simple : une proportion importante de « LGBT » s’installent dans les grandes villes, notamment Paris, pour y être tranquilles et pouvoir rencontrer davantage de gens comme eux.
J’en profite pour signaler que dans le volumineux programme « EVARS » rendu public en février 2025, on ne trouve aucune occurrence de « transgenre », « transsexualité », « transition », « changement de sexe ». En revanche, le mot « genre » est utilisé plus d’une vingtaine de fois, par exemple dans ce type de phrase qui relève de l’idéologie chibrittesque : « Comprendre que les différences biologiques entre les femmes et les hommes ne déterminent pas à elles seules les expressions, les comportements et les rôles attribués aux genres « masculin » et « féminin » ». Pour rigoler, le mot « sérophobie », dont on peut se demander quel sens il pourrait avoir pour des enfants, est utilisé à trois reprises.
Pour nos amis dissidents homophobes, j’aimerais rappeler une statistique que j’ai pu faire au pif, sur un échantillon non représentatif. Au plus fort de la tyrannie nationale-covidiste, j’ai évalué que la proportion des « LGBT » covidistes était radicalement différente de celle des hétéros covidistes : 5% des homos étaient dans la résistance, contre à peine 1 hétéro sur 20, ce qui autorise sans doute les uns à mépriser les autres !
Ce baromètre n’empêche pas l’Éducation nationale et les syndicats collabos de nous harceler de messages délirants sur la « transidentité », et d’en faire une promotion qui relève au mieux du délire, au pire du crime contre l’humanité quand on en arrive à promouvoir des mutilations génitales. L’enquête ne précise pas la proportion de gens qui s’identifient comme gay ou lesbienne, mais elle devrait se situer logiquement entre 2 et 4 % de la population, et monter à 5 ou 6 si l’on inclut les bi. C’est plus que la proportion de juifs ou de Polonais parmi la population française, mais moins que celle de Portugais, d’Algériens ou de Marocains.
Selon un article de The Times of Israël intitulé « Les Juifs dans le monde : approche démographique », la France compterait dans sa population « 0,7 % de juifs ». Il serait temps de comparer ces pourcentages à la proportion de « LGBT », de juifs et d’autres minorités dans les sphères du pouvoir en France, mais ces sphères ont fait en sorte qu’il soit quasiment impossible de poser la question, et qu’y répondre vous envoie directement à la case prison démocratique. Pourquoi ces communautés très minoritaires constituent la majorité de feu « LREM », qui s’apparente de plus en plus à « LGBT » (« Lecornu Gaby Borne Trogneux ») ? Le tour de passe-passe sera bientôt complet, incluant le parti RN, et quand Bardachella sera à Matignon, le collégien aura achevé de construire la « cage aux folles » dont il est si fier.

Différence d’âge
J’en reviens à mon récit. Il s’agit d’un de mes plus vieil ami, que j’ai connu quand j’étais jeune prof. Il a 10 ans de plus que moi. Quand je l’ai connu, il m’avait avoué qu’il avait eu une mésaventure quand il était tout jeune, c’est-à-dire une aventure avec une de ses élèves de lycée. Cela ne m’avait guère scandalisé à l’époque, parce que lors mon année de stage au lycée de Sens, un jeune prof de philo dont c’était le premier poste, était fier d’annoncer qu’il venait d’épouser une des élèves de terminale qu’il avait eue lors de son stage, l’année précédente. En gros, il devait avoir dans les 24 ans, comme moi, et elle, 18 ou 19.
J’en reviens à mon ami. Les parents s’en étaient aperçus, et comme il était considéré comme un excellent prof, le père l’avait pris entre quatre-z-yeux et lui avait dit que s’il ne quittait pas le département à la rentrée prochaine, il porterait plainte. Depuis, mon ami a fait gaffe, mais il a continué à aimer les jeunes femmes. Je l’ai vu, en 30 ans d’amitié, épouser trois femmes, ce qui fait quatre en tout, dont deux avaient autour de 20 ans. Mais je lui ai connu aussi des amantes bien plus âgées. Son épouse actuelle a 40 ans de moins que lui ; elle avait été son élève en terminale, mais rien ne s’est passé avant qu’elle ne le soit plus. Ils ont eu ensemble deux enfants, ce qui lui en fait quatre en tout. D’après les signes extérieurs ils sont heureux ; que pourrais-je ajouter ?
C’est quelqu’un qui a la passion d’enseigner. Il est prof de langues, mais il adore par exemple expliquer les maths et les sciences, et il s’est toujours beaucoup investi dans la scolarité de ses enfants, et semble prêt à y consacrer sa retraite. En plus de ses enfants, il a un enfant adoptif, le premier enfant de sa 2e épouse (qu’elle avait eu très jeune). Celui-ci a été victime d’un viol, à l’âge de 15 ans, par un caïd un peu plus âgé. Mon ami, au lieu de régler ça avec la famille du gars, a tenu à ce qu’il y ait un procès. Il ne tenait pas forcément à une lourde peine, mais pour lui, l’important était que son fils entende d’un juge que ce qui lui avait été fait était un crime. Cela se passait en France, dans un endroit un peu déshérité fort loin de Paris, où il arrive que ce genre de crimes soient considérés comme pas si graves.
L’histoire de cet ami me fait penser à une personnalité de la dissidence, Francis Lalanne, que j’ai d’ailleurs eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois dans ma vie depuis l’âge de 18 ans. Lui aussi est un grand amateur de femmes, de femmes de tous âges, et un père de famille. Il est né en 1958, a été marié pendant quinze ans à une femme dont il a eu quatre enfants, puis il a vécu, comme mon ami, avec une femme de près de 40 ans plus jeune que lui, avec qui il a eu une fille en novembre 2019, avant de défrayer la chronique par une séparation houleuse qui l’a mené à nouveau devant les tribunaux, car il a cette malheureuse habitude de faire parler de lui dans les gazettes. Comme il vit en marginal, il se met beaucoup de monde à dos, mais j’espère que cette jeune femme ne gardera pas trop de mauvais souvenirs de cette relation, dont elle a au moins eu un enfant, ce qui dans le contexte actuel de dénatalité, est une bonne nouvelle.
Ce type de mariage avec un tel écart d’âge est peut-être rare, mais c’est pour vous dire que, en ce qui me concerne, je suis sans opinion sur la différence d’âge et la « gérontophilie ». J’ai abordé dans un article sur Madagascar, la question « du « tourisme sexuel » et autres fariboles ». Sauf quelques cas rares de pédophilie touristique, il est fréquent de relever une condamnation morale des mariages de jeunes femmes avec des blancs qui ont le double, voire le triple, de leur âge. Je vous renvoie à mon article pour plus de détails, mais ce que j’ai vu sur place, avec mes yeux, c’est de nombreux autochtones des deux sexes vivant dans une misère crasse, et de temps en temps, dans un restaurant, une famille composée d’un homme blanc d’un certain âge, de sa femme malgache belle et souriante, et de leurs enfants métis.
Je suppose que l’on venait visiter la famille, les bras chargés de cadeaux. Pour résumer ma façon de penser, je trouve qu’il y a beaucoup de condescendance et de jalousie dans les jugements moraux sur les « sugar daddies » et les mariages métis et inter-âge. Les femmes malgaches (et on peut en dire autant des Ukrainiennes mariées à des paysans en France) ne sont pas forcément des idiotes, et j’en soupçonne qui doivent être plus heureuses avec un homme mûr & fidèle qui les soigne, les aime, et pourvoit à leur prospérité et à celle de leur famille, qu’elles ne seraient avec un jeune indigène coureur, à passer leur vie à glaner de quoi manger.
Quand je pense qu’il y en a qui s’imaginent qu’on devient intolérant en vieillissant. En ce qui me concerne, je deviens de plus en plus tolérant : quand j’étais jeune, j’étais choqué par ces vieux chnoques qui se tapaient des jeunes, ou qui reluquaient mes mollets, et la prostitution me semblait un truc intolérable. En vieillissant, je trouve que ces jeunots qui font la moue quand un vieux les reluque sont vraiment bêcheurs, et la prostitution me semble de moins en moins répugnante ! Comme quoi, on devient plus tolérant quand on vieillit !
Même si je suis pour ma part un type réglo, cela ne me choque pas outre mesure, dans quelque domaine que ce soit, si l’on déroge un chouia à la loi. Cela ne m’a pas dérangé d’ailleurs sous le covidisme, d’encourager clairement mes élèves & étudiants à désobéir à la tyrannie. Maintenant, je ne vous parle pas d’un pervers qui viole un enfant impubère. Cela, je n’en ai eu connaissance qu’une fois dans ma vie, mais c’est indirectement, dans le cadre de mon enquête pour écrire M&mnoux, et j’ai juste rencontré l’une de ses victimes (le type a agi en tant que père & grand-père), et j’ai constaté les dégâts. C’est bien triste, et c’est là que je me dis que face à ça, les militants à œillère qui, face à « EVARS », voudraient interdire toute éducation à la sexualité, ne se rendent pas compte que c’est dans le cadre familial que se perpètrent les pires de ces crimes, et que dans la vraie vie, ce ne sont ni des homos, ni des trans qui commettent majoritairement ces crimes-là. Les victimes étant des enfants, une éducation à la sexualité à l’école me semble nécessaire, ne serait-ce que pour que les enfants sachent qu’ils doivent dire non et donner l’alerte, quand eux-mêmes, ou un frère ou une sœur, sont en danger. Mais ce qui se fait actuellement est à l’inverse de ce que l’on devrait faire, car l’inversion des valeurs est dans l’ADN de la macronie, ce qui nous mène à notre sixième chapitre : « Dissidence » & homophobie.

Lionel Labosse

Source : Altersexualité

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