Saint-Venant : 23 gendarmes et leurs familles emménageront d’ici 6 mois

Annoncée depuis des années, l’arrivée des gendarmes se précise ! En janvier, vingt-trois militaires et leurs familles devraient intégrer la brigade qui sort de terre du côté de la rue de Guarbecque.


Le colonel Béréziat, la préfète Fabienne Buccio, le sous-préfet Nicolas Honoré ont suivi André Flajolet pour la visite du chantier.

Le colonel Béréziat, la préfète Fabienne Buccio, le sous-préfet Nicolas Honoré ont suivi André Flajolet pour la visite du chantier.

Dix ans qu’on annonce l’arrivée des gendarmes à Saint-Venant ! Dix ans de rumeurs, de tractations, de retards… Alors jeudi matin, André Flajolet n’était pas peu fier de diriger la visite du chantier de la construction de la gendarmerie. Satisfait de voir ce projet enfin se concrétiser, lui qui s’est positionné pour accueillir les gendarmes. « On a relevé le défi au risque de déplaire à ses voisins. Aucune commune ne l’a relevé. Je l’ai fait, pour un défi de plus de six millions d’euros ». Mais un défi réfléchi, avec un lotissement qui a poussé derrière la future gendarmerie (8 parcelles sur 9 sont vendues) et des loyers qui seront payés par l’État.

Les travaux ayant débuté en période de réserve électorale, il n’y avait pas eu de pose de première pierre. Un mal pour un bien, finalement, pour la préfète Fabienne Buccio, qui se félicite de pouvoir ainsi saluer les collectivités et les gendarmes mais aussi le savoir-faire des entreprises locales.

Cette visite a été l’occasion de découvrir les premiers des dix-neuf logements qui accueilleront – a priori dès le mois de janvier – les familles des vingt-trois gendarmes. Ceux de la brigade de Norrent-Fontes et du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie actuellement basés à Bruay. Si les logements sont sortis de terre, reste à construire la brigade et le garage (avec, déjà, des prévisions d’extension si nécessaire). Mais à la vitesse où ont poussé les logements pré-assemblés, personne n’a d’inquiétude quant au respect des délais.

50 000 heures de travail pour Bel’Bois

La future gendarmerie saint-venantaise sera « a priori la première gendarmerie en bois ». C’est Guillaume Pimbert, de la société Bel’Bois qui l’explique, lui qui espère que cette réalisation « fera des petits ». Et pour cause, ce chantier représente pas moins de 50 000 heures de travail pour la société lilléroise : 30 000 heures en atelier pour fabriquer les structures préfabriquées et 20 000 sur le chantier, pour les assembler. Tout est monté à Lillers, y compris les enduits intégrés sur les façades avant l’assemblage à Saint-Venant. Autre « local » du projet, l’architecte béthunois Jacques Cardon. Durant la visite, il a expliqué son projet avec deux points essentiels. « Une intégration du projet dans le site, détaille-t-il. Essayer de faire plus que la construction d’une gendarmerie en l’ouvrant sur son environnement avec une organisation tangente à la voirie principale. » L’autre point, c’est le développement durable, d’où le choix de travailler avec la filière bois, avec des essences spécifiques, ne demandant pas d’entretien. S. D.

En chiffres

6 300 000 : le coût, en euros, de l’ensemble du projet, avec les acquisitions foncières et la réalisation des routes.

3 400 000 : le coût, en euros, de la construction de la brigade de gendarmerie.

23 : le nombre de gendarmes qui devraient intégrer la gendarmerie de Saint-Venant : 13 pour le peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie, 10 pour la brigade.

250 000 : en euros, la Dotation d’équipement des territoires ruraux que la préfète a annoncée jeudi. Une somme qui va compenser la perte de subventions suite aux retard pris par les fouilles archéologiques.

Source : La Voix du Nord

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