Saint-Martin : la gendarmerie reconnaît une « erreur de sémantique » à propos de la prison
Contrairement à ce qui avait été annoncé samedi par la gendarmerie, il n’y a pas eu d’évasion dans la prison située dans la partie néerlandaise de l’île de Saint-Martin affirme le général Jean-Marc Descoux, qui dirige les forces de gendarmerie dont la mission est de rétablir l’ordre.

La gendarmerie avait annoncé samedi que 250 prisonniers s’étaitent évadés d’une prison de Saint-Martin, située sur la partie néerlandaise de l’île suite au passage de l’ouragan Irma. La capitaine de gendarmerie Amelle Ayoubi avait alors déclaré que « la maison d’arrêt de Pointe-Blanche a subi de graves détériorations et une brèche s’est faite dans une des cloisons, ce qui a permis à 250 détenus de recouvrer leur liberté ».
Le général Jean-Marc Descoux a reconnu une « erreur de sémantique »
Cette information avait pourtant été donnée par la gendarmerie samedi, qui pensait alors disposer de plusieurs sources crédibles et disait avoir « recoupé » l’information. Le général Jean-Marc Descoux a reconnu une « erreur de sémantique » de la part de ses services, durement sollicités depuis plusieurs jours. Une erreur liée aussi aux dégâts infligés aux infrastructures de l’île, qui rendent les communications très difficiles. « J’ai du personnel qui travaille jour et nuit pour faire face à des situations que personne n’a connu ces vingt dernières années sur le territoire métropolitain » souligne le général.
« Il est apparu très vite que c’était une fausse information, et qu’en réalité, elle était fondée sur quelque chose qui a affecté la prison, mais les Hollandais ont parfaitement géré la situation et ont maîtrisé toute tentative d’évasion », a expliqué Jean-Marc Descoux.
« Cette information n’avait pas pu être vérifiée dans de bonnes conditions »
L’information avait été prise au sérieux par les autorités françaises, puisque le général a expliqué avoir envoyé des forces de sécurité à la frontière avec la partie hollandaise de l’île. Dans le même temps, des gendarmes français étaient partis « au contact » des autorités hollandaises, puisque « le système de communication des deux parties était en difficulté et que cette information n’avait pas pu être vérifiée dans de bonnes conditions. »
Dès samedi soir, le Premier ministre, Edouard Philippe, indiquait que l’information n’était pas confirmée par les autorités néerlandaises.
Source : France TV Info
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