Rennes. Les gendarmes sont aussi dans les airs


Rennes. Visite du ministre de l’intérieur par Letelegramme

Les Sections aériennes de la gendarmerie (SAG), au nombre de 29 sur l’ensemble de l’Hexagone, accomplissent de nombreuses missions, de la recherche de personnes au maintien de l’ordre en passant par les opérations de sécurité routière. À Rennes, la SAG compte 17 militaires, dont sept pilotes, et deux hélicoptères.

L’unité fait partie du Groupement des forces aériennes de la gendarmerie (GFAG) Ouest, comprenant au total 40 militaires et cinq hélicoptères basés à Tours, Saint-Nazaire et Rennes. La SAG de Rennes intervient sur neuf départements, dont la région Bretagne, et couvre 12 % du territoire national.

750 heures de vol par an

Commandée par le capitaine Marc Formentel, l’unité effectue chaque année plus de 750 heures de vol dans le cadre de l’ensemble des missions de gendarmerie de sécurité publique, de police judiciaire ou administrative : « Plus de la moitié de notre activité est liée à la police administrative dont 30 % concernant la recherche de personnes disparues. Nos missions de police judiciaire représentent environ 25 % de notre travail et nous consacrons 20 % de notre temps à l’entraînement des personnels », explique le responsable. Les hélicoptères participent ainsi à l’appui de dispositifs de lutte contre la délinquance et les cambriolages, à l’interpellation de malfaiteurs ou encore à des opérations de maintien de l’ordre comme l’an passé, lors des manifestations notamment contre la loi Travail, où l’unité, très sollicitée, a effectué dans ce cadre une soixantaine d’heures de vol.

Des équipements de pointe

Pour mener ses missions, la SAG de Rennes est dotée de deux hélicoptères : un Écureuil AS 350 et un biturbine EC 135 plus récent. Des engins qui consomment respectivement 3 et 4,5 litres de kérosène à la minute. Arrivé en 2009, l’EC 135 est équipé d’une caméra très performante capable de lire une plaque d’immatriculation à une distance de 1,5 km. Son utilisation, comme lors de manifestations, permet notamment d’identifier avec précision d’éventuels auteurs de dégradations. La retransmission en direct des images aériennes au sol facilite également la rapidité des interpellations. L’hélicoptère dispose aussi d’un puissant projecteur pouvant éclairer la superficie d’un terrain de football à 300 mètres de hauteur et d’un dispositif infrarouge permettant de voir sans être vu. « C’est très dissuasif car lorsque les malfaiteurs sont pris dans le halo du phare, ils sont, en général, comme des lapins dans les feux d’une voiture : ils s’immobilisent », souligne le capitaine. Ces équipements de pointe permettent ainsi aux gendarmes de l’air d’assurer efficacement les 450 interventions qu’ils mènent tous les ans.
Source : Le Télégramme

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