Rennes. Coup de filet dans un camp de gens du voyage

Les gendarmes du groupement d'Ille-et-Vilaine ont investi un camp des gens du voyage, mardi matin, à Vezin-le-Coquet, près de Rennes.

Les gendarmes du groupement d’Ille-et-Vilaine ont investi un camp des gens du voyage, mardi matin, à Vezin-le-Coquet, près de Rennes. | Photo : Joël Le Gall / Ouest-France.

De nombreux commerces ont été pris pour cible depuis la rentrée en Ille-et-Vilaine et dans les départements voisins. La gendarmerie a recensé plus de 150 faits. Mardi matin, quatre hommes ont été interpellés près de Rennes.

Tôt mardi matin, les forces de l’ordre ont pris position autour du camp des gens du voyage situé route de Rennes, à Vezin-le-Coquet.

Une centaine de gendarmes

L’opération n’est pas passée inaperçue. Une centaine d’hommes, dont des membres du GIGN de Nantes et de Tours, étaient mobilisés. Un hélicoptère a survolé le terrain, qui compte une vingtaine d’emplacements, au bord de la départementale 125.

« Les gendarmes étaient là dès 6 h. Ils ont cassé les portes des caravanes, celles des douches, des sanitaires. Des enfants étaient présents et ils ont eu très peur », confiait un homme en quittant le camp dans la matinée.

Quatre interpellations et des voitures saisies

Quatre hommes ont été interpellés puis placés en garde à vue pour vols en bande organisée et participation à une association de malfaiteurs. Les enquêteurs sont restés sur place une partie de la matinée pour mener les perquisitions. Des voitures ont été saisies.

Ces quatre hommes sont soupçonnés d’avoir participé à une série de cambriolages dans des commerces. Ils seront présentés à un juge d’instruction, ce mercredi, en vue d’une mise en examen.

Périples nocturnes

Depuis la rentrée, de nombreux magasins ont été cambriolés autour de Rennes, dans les secteurs de Vitré et Montfort, ainsi que dans les départements voisins.

Fleuriste, caviste, buraliste, bar PMU, restaurant, salon de coiffure… La liste s’allongeait chaque jour. Lors de périples nocturnes, les malfaiteurs forçaient les portes des boutiques au pied de biche, ou cassaient des vitres, et emportaient l’argent du tiroir-caisse.

Les enquêteurs ont recensé plus de 150 faits. Reste à prouver maintenant que c’est la même équipe qui les a perpétrés. Le dernier casse a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, dans un bureau de tabac, quelques heures avant les interpellations.

Source : Ouest-France

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