Rencontre avec le nouveau commandant de gendarmerie de Château-Thierry

Jean-Charles Houël, 43 ans, dirige la gendarmerie castelle depuis le 1er août. Il nous a reçus dans son bureau de l’avenue de la République.

Jean-Charles Houël dirige la gendarmerie de Château-Thierry (Aisne) depuis le 1er août.

Depuis le 1er août, le commandant Jean-Charles Houël succède à Franck Ventribout à la tête de la compagnie de gendarmerie de Château-Thierry (Aisne). Le chef d’escadron officiait précédemment à la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) depuis cinq ans et demi.

Si une carte de l’Aisne orne l’un des murs de son nouveau bureau, Jean-Charles Houël connaît bien la région castelle. Né à Châlons-en-Champagne (Marne), le père de famille est marié à une exploitante agricole dont l’activité se situe entre Reims et Soissons, et il fut même affecté à la gendarmerie de Saint-Quentin entre 2008 et 2012.

Je suis heureux de revenir sur un groupement que j’ai déjà connu par le passé. C’est un retour aux sources après cinq ans de vie parisienne. Cela faisait partie de mes desiderata.

A son arrivée, le militaire a procédé à une analyse du territoire. Celui-ci s’étend sur deux arrondissements (Château-Thierry et Soissons), regroupe 115 communes et concentre un peu plus de 70000 habitants.

Délinquance itinérante et sécurité routière

Le nouveau chef des gendarmes castels sera attentif aux flux de circulation, la compagnie devant faire face notamment à une délinquance itinérante venue de la région parisienne et de l’Est. D’ailleurs, cette proximité avec la capitale oblige à « ne pas négliger le risque terroriste », déclare le commandant.

La gendarmerie de Château-Thierry devrait aussi « multiplier les contrôles » sur les routes et « sensibiliser » les automobilistes à la sécurité routière. En effet, il y avait un mort de moins sur les routes il y a un an à la même période (3 contre 4 aujourd’hui). Jean-Charles Houël n’en demeure pas moins préoccupé par les cambriolages et les violences conjugales. Mais il ne se fixe pas d’objectifs :

Nous devons nous fixer des objectifs raisonnables. Nous devons a minima maintenir le chiffre précédent.

Pour cela, le commandant entend faire partie intégrante du CISPD, le conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance, et mener des actions conjointes avec les autres acteurs de la sécurité.

Source : Actu.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *