Radar incendié en Tarn-et-Garonne : trois Gilets jaunes sont passés aux aveux

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A Boudou sur le bord de la D 813, le radar automatique avait été incendié le 28 février en soirée Photo DDM, Max Lagarrigue
Suspectés d’avoir mis le feu et détruit un radar automatique à Boudou (Tarn-et-Garonne) le 28 février dernier, trois Gilets jaunes du secteur de Valence-d’Agen ont été placés en garde à vue ce mardi. Ils ont avoué cet incendie criminel. Le coût du préjudice s’élève à 50 000 euros. Ils seront jugés devant le tribunal correctionnel de Montauban à la fin du mois d’août.

Suspectés d’avoir incendié le radar automatique de Boudou le 28 février dernier, trois individus âgés de 34, 46 et 48 ans ont été placés en garde à vue, ce mardi.

Déjà interpellé la semaine dernière par les gendarmes les suspectant avec quatre autres Gilets jaunes d’avoir mis le feu au péage autoroutier de Saint-Loup (notre édition du 26 mars dernier), ce trio a été convoqué, ce matin, à la brigade de gendarmerie de Valence-d’Agen. Leur garde à vue leur a été aussitôt notifiée.

Les mis en cause n’ont pas tardé à avouer cet incendie criminel. Les faits avaient eu lieu dans la soirée du 28 février. Avec un pneu usagé imbibé d’essence, ils avaient mis le feu à ce radar longeant la D 813. Ce sont des usagers qui, en passant devant, avaient alerté les gendarmes.

Interrogés sur les raisons de cette coûteuse dégradation estimée à 50 000 euros, les trois Gilets jaunes auraient avoué avoir voulu imiter leurs homologues à l’Est du département. Le même mois, en effet, les radars automatiques de Pompignan, par deux fois, et celui de Saint-Nauphary ont été incendiés dans les mêmes conditions (nos éditions des 12 et 15 février derniers). Au terme de leur garde à vue, les trois individus, habitant près de Valence-d’Agen, ont été relâchés. Ils comparaîtront devant le tribunal correctionnel le 27 août prochain.

Encore deux incendies criminels non-résolus

Le patron de la compagnie de gendarmerie de Castelsarrasin, le commandant Didier Protois ne cachait pas sa satisfaction. «À une semaine d’intervalle, mes militaires ont bouclé deux dossiers dont le coût total est estimé à 200 000 €» (150 000 € rien que pour le péage de l’A 62).

Les investigations des gendarmes n’en sont pas pour autant achevées, deux autres incendies criminels suivant le même contexte autour des Gilets jaunes restent à résoudre: celui de la trésorerie et de trois mobile-homes du camping de Valence-d’Agen (préjudice estimé 300 000 €).

Source : La Dépêche

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