Questions posées à l’Ordre par un médecin, sans le moindre conflit d’intérêt

Magnifique lettre d’un médecin belge à son ordre provincial. Dans la présentation de la lettre il y a une expression flamande « Te veel is te veel… »qui veut dire « trop c’est trop« . (indication donnée dans l’un des commentaires)

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par le Dr Alain Colignon (Chirurgie Vasculaire).

JE N’ACCUSE PAS, JE CONDAMNE !

L’outrecuidance, la malhonnêteté, la prévarication qui, de toute évidence pilote aujourd’hui de la malgestion mondiale d’une crise sanitaire, a transformé ce qui n’aurait dû être qu’une grosse grippe en un désastre humain. Deux éléments dominent aujourd’hui toutes les décisions : la compromission des uns et la bêtise des autres.

Le monde entier vient, comme le Titanic, de croiser un iceberg de médiocrité dont la blancheur dissimule la partie obscure et sous-marine…

Te veel is te veel…

Les « experts »  avec la complicité des « autorités » dressent les mesures de confinement autour des citoyens comme on dresse des barricades alors que le confinement et le couvre-feu, qui reposent sur des évidences militaires n’ont pas la moindre base scientifique… PAS LA MOINDRE ! Le seul but est d’obtenir l’adhésion de la population aux vaccins bidons, incertains et assurément dangereux !

Je précise que je suis totalement pro-vaccin lorsque leur intérêt a été établi par la science et non par l’Argent ou la prévarication.

Je précise que j’ai sur le Dr Van Ranst et le « Dr » Van Gucht une supériorité évidente : Ils ne voient mourir personne… moi Je traite des patients tous les jours. Je les traite avec humanité, je n’ai AUCUN conflit d’intérêt, je ne dois rien aux marchands de tapis !

​Voici ma lettre à l’Ordre des Médecins. 

ARCHIVES

23 novembre 2020

L’Ordre m’a récemment adressé une lettre parce que je ne respecte pas les directive de Sciensano (masque, hydroxychloroquine, etc…)
Très fâché, je leur ai répondu.
Voici ma réponse :

Monsieur le Dr Paindeville
Président de l’Ordre Provincial du Hainaut

Le 18 novembre 2020

Monsieur le Président, Messieurs les Membres de l’Ordre Provincial du Hainaut

J’ai toujours eu pour la juridiction ordinale le plus profond respect et je pense pouvoir bénéficier encore aujourd’hui du respect réciproque que l’Ordre doit à un médecin consciencieux qui a toujours été guidé par une dévotion totale à l’intérêt de ses patients.

Aussi me permettrez-vous, avant que la mort ne m’emporte, un coup de gueule qui ne s’adresse pas à vous en particulier ni à notre Président dont je connais depuis longtemps le dévouement. Mon coup de gueule s’adresse à la dérive généralisée de notre Société et de notre Ordre National en particulier qui entame, comme l’ensemble de la société occidentale, une décadence aussi irréversible qu’inacceptable. Je n’en veux pour exemple que le remplacement d’un code de déontologie nuancé et précis de plus de 180 articles qui nous servait de guide, par un catéchisme sibyllin de 45 articles où le secret professionnel qui occupait 16 articles dans le premier code n’est plus encadré que par une recommandation burlesque, qui ne fait sourire que les assureurs et les banquiers !
Farber s’est retourné au moins trois fois dans sa tombe !

Je pense que peu de médecins ont eu le courage de vous faire cette remarque pourtant pertinente !

Pour en revenir à votre courrier, quel est donc le crime qui vous revient et quelles sont les directives de Sciensano que je n’ai pas suivies ? Pour que je sois en mesure de répondre à cette question, vous auriez dû être plus clairs !

Par respect pour mon Ordre, je vais toutefois tenter d’apporter un embryon de réponse à la question qui m’est posée en tentant de deviner sa portée et d’y faire face avec sincérité.

Sciensano ? je ne connais pas ! Je vous confirme donc que je n’ai assurément pas suivi les directives d’une institution qui ne s’est pas fait connaître à moi et dont j’ignorais l’existence il y a 6 mois. Je n’ai reçu aucune instruction de cette institution qui n’est à mes yeux en aucun cas compétente pour me donner des directives doctrinales.
Je vous confirme par la même occasion que je n’ai aucune intention de m’informer dans le futur des prétentions de cette institution qui est dirigée par un vétérinaire et qui est financée par de si nombreux labos que les pieds de Sciensano font trempette dans une mare de conflits d’intérêt.
La vraie question sur le plan déontologique est : « quel est donc le principe doctrinal qui m’impose de me » préoccuper de Sciensano ? » La réponse saute bien évidemment aux yeux : aucun !

J’ai toujours traité mes patients en fonction des données les plus certaines et les plus sérieuses de la science, pas à la lueur de rêves politiques obscurs d’institutions aux multiples connexions politiques et financières !

Si votre reproche, par contre, concerne l’Hydroxychloroquine et l’azithromycine ? Ma réponse est OUI !
Oui, absolument oui ! Je prescris cette association en mon âme et conscience et conscient de mes responsabilités, malgré toutes les recommandations qui m’en dissuadent ! Je la prescris dans le plus grand respect de mon Art et je la prescrirai encore quand je l’estimerai nécessaire, sans me préoccuper du chant du coq !
Aucun des patients que j’ai traités n’a dû avoir recours à une assistance hospitalière. Aucun n’a évidemment fait de torsade de pointe. Et aucun n’a eu de troubles oculaires avec 5 jours à 400 mg de plaquénil ! «

Je me moque des études que brandissent les vendus et qui démontrent la toxicité de cette association alors que certaines de ces études qui n’ont pas été écartées des méta-analyses, prescrivent 2,4 grammes d’hydroxychoroquine à des patients en phase terminale. Nous savons tous que la dose mortelle d’Hydroxychloroquine est 25 mg/kg soit 1,5 grammes pour un individu de corpulence normale. Nous savons en outre TOUS que le protocole Raoult la réservait strictement à la maladie débutante à des doses de 0,6 grammes pendant 10 jours maximum…. Car enfin dans les études dites sérieuses sur lesquelles se fonde l’OMS et tous ceux qui la suivent, non sans intérêt, figure celle où des médecins ont prescrit des doses MORTELLES d’HCQ !

De qui se foutent l’OMS et Sciensano ? Quelle confiance dois-je accorder à l’OMS ou à Sciensano qui ont – aveuglément et de façon ridicule – interdit l’hydroxychloroquine en faisant confiance tête baissée à une méta-analyse bidon publiée dans le Lancet par une prostituée et un auteur de science-fiction ?

Ma réponse, Monsieur le Président est NON ! L’OMS et Sciensano ne font décidément pas partie de mes références.

Vous avez rappelé dans une lettre circulaire récente que j’ai reçue – que la liberté thérapeutique était un pilier de notre Art mais qu’en prescrivant des thérapeutiques non prouvées scientifiquement, nous le faisions sous notre responsabilité ! Je crois savoir de quoi il s’agit. Ce n’est pas à 67 ans que je vais apprendre ce qu’est ma responsabilité. J’attire toutefois votre attention sur le fait que ceux qui ne prescrivent pas cette association prennent exactement la même responsabilité que moi et même peut-être une responsabilité bien plus grande. En effet ! L’avenir dira si Raoult a tort ou s’il a raison ! S’il a tort, je n’aurai, moi, AUCUN mort sur la conscience ! Mais s’il a raison, combien en auront ceux qui ne l’auront pas prescrit ? Même si ce traitement ne réduit la mortalité que de 5 %, quel examen de conscience auront à faire ceux qui l’auront décrié ? Ils auront l’excuse, bien sûr, d’avoir suivi les insolents conseils de Sciensano… Mais que leur dira leur miroir quand ils le croiseront le matin ?
Si votre reproche concerne le port du masque ? Quelle directive de Sciensano ou de l’OMS vouliez-vous que je suive ? Vous devrez préciser si c’est celle de mars 2020 qui prétendait qu’il était strictement inutile de le porter ou celles de septembre qui a rendu obligatoire ce qui était strictement inutile six mois plus tôt ? Je ne suis pas une girouette. Je ne fais pas de politique. J’ai collecté de nombreux articles très sérieux sur la protection qu’offrent les masques dont je pourrai vous faire part si vous le souhaitez. C’est sur ces articles et non sur le JT de 19h30 que je base mes choix de le porter ou de ne pas le porter quand je suis dans le colloque singulier qui m’unit à mon patient et qui est le lieu le plus inaccessible du monde aux médiocrités de la politique !

Enfin de quelles directives parlez-vous ? Devais-je aller sucer les informations aux mamelles de Tyresias ou devais-je écouter la RTBf pour deviner les fantasmes de cette institution que je NE respecte pas ?

Quant à l’immunité de masse ? Qu’est ce qui vous autorise en tant que juridiction doctrinale à vous substituer à la science pour prétendre qu’on ne peut être partisan de l’immunité de masse ? Il me semble – même si comparaison n’est pas raison, que la Suède s’en sort bien mieux que nous !

Les seules directives que je connaisse tiennent aux certitudes les plus probables, c’est-à-dire, celle que je fonde sur des publications non randomisées !
Malgré les tirs de barrages contre le protocole Raoult, les multiples obstructions à l’établissement de la vérité, les fraudes scientifiques répétées et grossières dont nous pourrons reparler (car vous imaginez bien que je ne suis pas scandalisé à mon âge sans raison et sans preuves pertinentes), quel médecin respectant ses engagements pourrait proposer une étude RDB. Qui oserait dans une crise comme celle que nous vivons, proposer la roulette russe à son patient. Qui oserait lui faire signer un consentement éclairé qui lui propose de tirer son traitement au sort pour déterminer s’il recevra une molécule supposée active ou du sucre ? Consentement peut-être, éclairé, j’en doute.

Si votre question consiste à savoir si je crois en Raoult ? Ma réponse est encore mille fois oui ! J’y crois fondamentalement plus qu’en Martin Blachier, ce psychopathe qui le traite de charlatan et qui n’est même pas médecin. Je ne crois ni en Véran, ni en Van Ranst, Van Laethem ou Van Gucht, vétérinaire qui n’a jamais vu un chien ou une vache de sa vie. Tous, sont peut-être honnêtes et de bonne foi, mais ils sont pétris de conflits d’intérêt qui les rendent contestables. Oui je crois dans les études observationnelles mille fois plus que dans des études conduites par deux aveugles payés par Big Pharma.
Oui, je crois en Raoult et son service qui a eu la mortalité la plus basse du monde en traitant les patients avec humanité et sans empêcher les familles d’assister leur mourants, attitude odieuse suivie dans nos hôpitaux respectueux des directives criminelles de sciensano ! Qu’est-ce que c’est que ces règles de cinglés où un mari après cinquante ans de vie commune ne peut pas tenir la main de sa femme qui est en train de mourir dans la chambre obscure d’un hôpital ou d’une maison de repos ?
C’est tout simplement odieux !

C’est là que j’aurais aimé entendre mon ordre pousser des hauts cris !
Mais mon Ordre a gardé le silence sur ce scandale ! Le silence ! Serait-il d’accord avec ça ? Moi pas !

En quoi consiste à vos yeux la médecine hippocratique ? A laisser décompenser des SRAS positifs, en leur prescrivant pour 20 € par TELEPHONE du paracétamol en attendant patiemment que la saturation tombe à 80 pour les envoyer mourir intubés à plat ventre ???

Je réponds donc, sans hypocrisie à votre question:  » Je n’ai rien à faire (pour être poli) des directives de Sciensano. Je suis médecin et médecin avant toute chose et pour servir mes patients, je n’ai pas attendu l’avis d’un petit vétérinaire planqué !

Je n’ai jamais traité de patient par Whatsapp ! Je me suis exposé. J’ai pris des risques pour rester à l’écoute de quiconque le souhaitait et je suis certain, cher confrère Paindeville, que vous avez assisté vos patients avec le même courage et la même détermination.

Et vous savez quoi ? Je n’ai pas attrapé la Covid 19, malgré le fait que j’ai, sans discontinuer et même quand ce fut interdit par les éminences grises de Sciensano, continué à servir mes patients comme l’enseignait Hippocrate, sans me préoccuper des sots qui gesticulent. Ce sont mes patients et pas Sciensano qui estimaient en leur âme et conscience s’ils avaient besoin de moi et si c’était le cas j’ai toujours été là – physiquement – pour eux et pas par la voix binaire !

Je suis conscient que j’aurais pu en mourir… Mais voilà. Je n’ai pas eu peur du Covid19 ! J’ai une mission !

Si une procédure disciplinaire était lancée contre moi, je refuserais de m’y soumettre avant que la science n’ait fait toute la lumière et que la vérité scientifique sur la gestion de cette crise soit faite.

Je n’accepte pas que mon Ordre ait un avis scientifique fondé sur l’évangile de Sciensano. Mon Ordre devra se fonder sur une vérité scientifique admise par toute notre communauté ce qui n’est nullement le cas aujourd’hui où le patron de Pfizer annonce un vaccin et revend pour 50 millions d’actions deux jours après ! J’ai honte de cette médecine. Ce n’est pas la mienne !
Ni la vôtre !

Pour me juger il faudra que la science et non l’argent ait parlé. Vous devrez attendre avant de faire mon procès que les commissions parlementaires aient éclairé les multiples facettes de cette étourdissant imbroglio socio-politico-sanitaire qui scandalise le simple chirurgien que je suis ! Je n’ai pas l’âme d’un Galilée et je ne serai pas un Galilée.

Je suppose que vous mesurez le courage de la réponse que je vous apporte. La réponse d’un chirurgien qui depuis 40 ans est unanimement apprécié par ses patients et s’est efforcé de faire le bien et même le mieux qu’il était possible pour eux !

Je ne conclurai pas en rapportant les paroles de Richard Horton (rédacteur en chef du Lancet qui écrivait récemment que la science prenait le tournant des ténèbres, mais par un éditorial commun des plus grandes et plus prestigieuses Revues Médicales qui affirmaient déjà en 2007 que la plupart des études dites sérieuses n’en avait que l’apparence : «

Le risque de conflit d’intérêts peut exister, qu’une personne estime ou non que la relation affecte son jugement scientifique. Les relations financières (telles que l’emploi, les consultations, l’actionnariat, les honoraires, les témoignages d’experts rémunérés) sont les conflits d’intérêts les plus facilement identifiables et les plus susceptibles de nuire à la crédibilité de la revue, des auteurs et de la science elle-même ».

Cette fois, ce n’est pas moi qui le dit, Monsieur le Président, Mais les rédacteurs des plus grandes revues auxquelles pourtant nous sommes sensés apporter notre confiance et qui viennent, une fois de plus, avec le Covid, de démontrer leur plus nauséabonde médiocrité.

Je vous adresse Monsieur le Président, Cher Confrère Paindeville, Chers Membres, l’expression de mes sentiments les plus tristement distingués mais les plus respectueux.

Alain Colignon
Chirurgie Vasculaire

source : https://lesmoutonsenrages.fr

Source : Reseau International

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