Quand le champ de bataille appartient à l’ennemi…

Merci à Catherine Bully pour ce long article, pour les recherches effectuées et les références citées.

A chacun maintenant de prendre le temps de lire, de s’informer et de se faire sa propre opinion en toute connaissances de cause.

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En 1954 naissait le sulfureux groupe Bilderberg rassemblant les grands noms de ce monde en réunions informelles de trois jours, quasiment chaque année depuis lors, dans le silence assourdissant des média.
Depuis quelques années, le secret sur sa tenue a été éventé et les «Bilderberg», du nom du premier hôtel dans lequel ils s’étaient réunis en 54, ont même leur site internet qui dévoile, outre le nom de leurs membres et leurs invités, le thème des problématiques abordées.
Être invité à l’une de ces réunions, entre têtes couronnées et chefs de file de l’industrie ou des média, requiert une discrétion absolue quant aux propos tenus.
Aucune couverture médiatique n’est faite, les journalistes n’y sont admis qu’à titre personnel, et l’on y scrute des personnes qui, si elles plaisent, sont alors promises à un avenir riant. Parmi les invités, on a pu relever, entre d’autres, quelques noms français tels qu’Olivier Besancenot, Christine Lagarde, DSK ou Macron en 2014.
Sur leur site, vous trouverez tous les thèmes abordés par année. Si l’influence de la télévision ou des journaux de presse papier n’a jamais été officiellement abordée, on retrouve pourtant tous les grands patrons de presse régulièrement parmi les invités, quand ils ne sont pas membres permanents.
Puis une nouvelle tendance voit le jour à la fin des années 2000, avec des préoccupations grandissantes au sujet des réseaux sociaux, de la cyber sécurité, la guerre de l’information juste après l’élection de Donald Trump en 2017 et même, lors du dernier rendez-vous en date, de l’utilisation des média sociaux comme arme. En 2011, dans la liste des invités on compte un directeur de la cybercommande de la NSA, le co-fondateur de Facebook, le co-fondateur et directeur de Linkedin, le chef de la recherche et stratégie chez Microsoft avec un thème annoncé sur la connectivité et la diffusion (dilution?) du pouvoir.
Sans doute nos «1%» ont-ils été surpris par l’efficacité des réseaux sociaux notamment dans des endroits où la censure marche fort et muselle la liberté d’expression. L’exemple flagrant a été le printemps arabe qui comme son nom ne l’indique pas à commencé en décembre 2010.
Très vite les grands de ce monde ont compris l’importance des vecteurs de communication à destination des masses. Les mass-media, et, de nos jours, force est de constater que le script convenu est maintenant, mot pour mot, déroulé sur chaque chaine de télé d’Europe et des états-unis, et répété jusqu’à la nausée.

Le matraquage constant d’informations calibrées, simplifiées à l’extrême, répétées à l’infini, sur toutes les chaînes, dans tous les journaux, à la radio et sur toutes les Unes internet, martelées encore et encore, fonctionne comme une grosse machine à laver, créant un tourbillon de croyances dans lequel on se laisse emporter par la force du momentum.
Que cette information soit avérée ou pas n’a plus d’importance, si elle est partout on l’accepte pour vraie.
Par ailleurs, le «storytelling» est maintenant calibré de manière à jouer sur les émotions primaires, qui rendent la manipulation extrêmement facile. De simples «trucs» comme un compteur de morts lors d’une épidémie peut déclencher une terreur collective sans commune mesure avec la menace, alors que, sans compteurs ni martelage médiatique, les morts de la grippe saisonnière par exemple, peuvent, chaque année depuis toujours, et malgré l’existence d’un vaccin, reposer en paix dans l’indifférence générale.
Depuis quelques années, les rares objecteurs de conscience (terme ancien pour conspirationniste) qui continuent à exercer leur sens critique et surtout à vérifier les informations ainsi servies, ont accès à internet, qui, mine d’informations, permet de recouper, d’analyser, de vérifier, à condition d’être vigilant sur la qualité des sources.
Cela leur a permis de découvrir par exemple que «la Science» n’était pas un bloc énorme monolithique qui avait abouti à un consensus unique, mais bien une infinité de compétences diverses qui continuent inlassablement d’essayer de comprendre le monde, et qui peuvent défendre des points de vue très divers, parfois opposés, avec la même qualité d’analyse et de rigueur.
Alors, depuis 1996 en France, les législateurs s’arrachent les cheveux. Au nom de la Déclaration des Droits de l’Homme et de la liberté d’expression, l’accès au web devrait être inconditionnellement libre et garanti.Seulement voilà, comme le disait quelqu’un dont je ne me rappelle pas le nom (s’il se reconnaît je me ferai un plaisir de lui redonner la paternité de ses mots) ou un des nombreux «memes» qui circulent sur la toile, «l’école à permis au peuple de lire, internet lui permet d’écrire». Chacun peut donc y aller de son opinion sans conditions.
Avec les dérives que l’on connaît.
En France, la Loi Avia a été en grande partie rejetée par le Conseil Constitutionnel, exception faite de l’Observatoire de la haine en ligne qui a été mis en place il y a quelques jours.
Ce qu’il en ressort, c’est que le législateur délègue maintenant la responsabilité de «policer» les réseaux aux plateformes. Ce sont elles qui ont désormais la charge de décider si vous avez le droit de vous exprimer ou si vous «enfreignez les standards de la communauté» pour reprendre le terme élégant savamment sculpté par les juristes.
Si vous utilisez leurs services, vous devez vous conformer à leurs règles, qui n’ont rien à voir avec la loi, les droits de l’Homme ou la liberté d’expression, ce sont ces «standards» qui sont à leur discrétion, libre à vous de refuser le contrat et de partir…

Ce qui revient à dire que le champ de bataille pour la guerre des soldats numériques appartient à l’ennemi.

Le Président Trump a commencé son mandat en faisant part du traitement inique, injuste et mensonger des informations le concernant de la part des média. Chacun de ses mots a été interprété au pire, déformé et retourné contre lui, afin que le peuple américain, mais également le monde entier, aient une image déplorable de lui, le faisant passer pour un imbécile grossier, vaniteux et extrémiste, peu versé dans les sciences.
Je laisserai à chacun de vous le loisir de décider si cette image reflète la réalité.
Souvent Donald Trump s’est insurgé contre le traitement fait de ses discours, de ses faits et gestes, et commence à marteler, à son tour, utilisant la technique maintenant bien rodée, le terme de «Fake News» qui a fini en 2017 par redonner son éclat au «fact checking» et à la police du «fake», dont la version moderne est dite «Initiative collaborative pour lutter contre la désinformation en ligne à l’échelle du monde.»
C’est aux apprentis journalistes de l’école du Poiynter Institute de Floride qu’est confiée la tache de vérifier les faits et de faire redescendre l’information expurgée aux «bots» et autres modérateurs qui les « flaguent » sur les réseaux sociaux.
Une recherche rapide sur les soutiens financier de cet organisme nommé Internationnal Fact-Checking Network, département de l’institut, ne montre à priori pas de conflits d’intérêt bien que la représentation semble majoritairement démocrate.
Comme en science, on cherche à faire croire à une pensée unique et monolithique alors que les points peuvent être reliés de bien des manières. Par ailleurs, le consensus international sur la compétence d’un organisme «référent» ne peut donc pas être remis en question, comme par exemple et au hasard l’Organisation Mondiale de la Santé OMS dont les soutiens financiers majeurs sont en complet conflit d’intérêt avec la neutralité que l’on est en droit d’attendre d’un organisme à l’influence si prégnante sur la vie des humains. La récente polémique sur la conférence de presse des medecins américains en première ligne devant le Capitole qui a été expurgée de tous les réseaux en quelques heures (ou presque :p) est l’exemple flagrant.
Il devient donc difficile d’aborder certains sujets sur les réseaux. Cela fait maintenant plusieurs mois que les articles ou déclarations, témoignages anti-vaccin sont systématiquement au mieux « flagués » comme faux ou partiellement faux, au pire supprimés, en tout cas sur Facebook et les algorithmes de Google.
La gauche radicale se voit restreinte après le G7, Ruffin s’était à son habitude insurgé avec véhémence «Vous confiez la censure à Google, à Facebook, à Twitter –une censure privée, surtout. Pire : une censure technologique. La motion de rejet que nous déposons est une alerte, monsieur le secrétaire d’État. Un mot en particulier m’ennuie dans ce texte de loi. C’est le mot «technologique ». [les plateformes] mettent en œuvre les moyens humains ou technologiques […]». Cette censure technologique –algorithmique, en vérité– me gêne. »
FB est toujours touché par un boycot massif de ses annonceurs qui attendent de la plateforme accusée de ne pas lutter suffisamment contre les contenus qui promeuvent le racisme, la discrimination et la haine.
Lorsque FB s’en prend à certaines figures emblématiques du mouvement Black Lives Matter, devant la levée de boucliers, le relation presse présente ses excuses, retire les sanctions, et promet non seulement200 millions de financement en soutien pour les organisation et commerces tenus par les noirs mais aussi la création d’une rubrique spéciale appelée «Élevons la voix des noirs» pour mettre en valeur leurs revendications.
Le 24 juillet dernier, facebook supprime la page du rassemblement « Back the Blue »en soutien à la police à Long Island.
Facebook, accusé de censure après avoir purgé des groupes dans lesquels les gens protestaient contre la quarantaine ou l’obligation de porter un masque, a déjà déclaré que la plateforme « n’autorise pas la promotion des événements qui défient les recommandations de distanciation sociale ». On s’étonne donc que certains mouvements de rues ne voient pas leurs appels à manifester supprimés également.
7000 comptes Qanon ont été supprimés par Twitter fin juillet et 150000 ont vu leur capacité à twitter ou leur audience restreinte au nom de leur politique sur «les comportements ayant le potentiel de causer des torts dans la vie réelle»
Facebook s’apprête à son tour à supprimer les comptes des conspirationnistes au nom de l’infraction à leurs standards en matière de diffusion de désinformation virale, pièges à clic et de discours haineux, se cachant derrière les harcèlement dont ont fait l’objet certaines personnes comme Tom Hanks ou encore le géant Wayfair accusé par les Qanons d’héberger la mise en vente des enfants sur leurs plateformes.
TikTok annonce également son intention de supprimer les hashtag faisant référence à #Q #Qanon #WWG1WGA et d’autres renvoyant aux théories défendues, sans doute dans le cas de TikTok s’agit-il de se venger des mesures anti Chine prise par Trump ces derniers jours.
Il est interessant de noter qu’alors que les comptes #antifa dont les émeutes au sein des manifestations Black Lives Matter ont fait plusieurs morts et une quantité de blessés et de dégâts in-quantifiables pour le moment ne se sont pas, eux, vus restreindre l’accès aux réseaux sociaux alors même que le FBI et le Département de Homeland Security avant 2016 et plus récemment Trump les classent dans la catégorie des menaces terroristes domestiques.
Il est donc clair qu’aucune juridiction n’est compétente pour faire régner un semblant d’équité de traitement sur les réseaux sociaux et que cela est laissé à la discrétion de plateformes privées et des sensibilités (et/ou intérêts) de leurs dirigeants ou de qui tire leurs fils.

Il est donc crucial que toutes formes de contre mesures pour lutter contre la «fakisation» des news, des arguments et le listage de faits pour contrecarrer le narratif «officiel» déployées par les soldats numériques le soient en respectant certaines règles.

On ne part pas à la guerre avec des armes non vérifiées, nettoyées :

Chaque information doit être recoupée, par différentes sources. L’avis des « influenceurs » ou des voix des média alternatifs ne sont pas des sources. Les sources sont des documents ou des articles factuels, dont on a vérifié l’origine et qui ont été signés par des gens qui sont compétents dans le domaine, ou qui sont capables de montrer comment ils en arrivent à leur témoignage ou leur opinion en présentant des sources accessibles. La capture d’écran d’un tweet qui montre une courbe n’est pas une source vérifiable, il faut remonter à la source initiale et valider sa réputation.

On ne tire pas à blanc

Là encore, un moyen de propager rapidement une info et de la rendre virale c’est l’image avec un message clé. Faites attention aux « memes » que vous transmettez, vérifiez que les citations sont bien attribuées aux auteurs annoncés avant de partager à nouveau. Publier une image colportant des informations inexactes se retournera contre vous, même s’il semble qu’elle ait tous les critères de respectabilité comme celle ci-dessous où pourtant absolument toutes les informations sont fausses, inventées et travesties, et, même si le message lui est vrai (c’est moi qui l’ai écrit), partager ceci vous ridiculisera en face de n’importe qui a un minimum de culture G.
Il s’agit bien sûr de Ronald Reagan qui ne sait jamais exprimé sur le sujet. Quant à la Satue de la Liberté elle a été inaugurée à New York en octobre 1886

On ne nourrit pas les Trolls

Un nombre impressionnant de profils sur les réseaux n’ont d’autres buts que de contrer, prendre à parti et ridiculiser ceux qui portent certaines opinions. Il est inutile d’essayer de discuter avec eux, ils sont imperméables à vos arguments et leur objectif est de vous faire perdre votre sang froid et de vous pousser dans une attitude défensive, agressive, de vous pousser à l’insulte, ce qui décrédibilisera la cause que vous défendez.

Ne vous comportez pas non plus comme des trolls !

Opposez calmement argument contre argument, la collection des Qolibris est faite précisément pour être une bonne réserve de munitions.
Comment se comporter face aux réactions épidermiques de ceux qui sont sous l’emprise de la terreur et incapables de réfléchir ou de contester ?
Soyez bienveillants ! Vous avez décidé de vous informer, tout le monde n’en n’a pas éprouvé le besoin. Certains parmi nous croient encore à un gouvernement qui est là pour défendre les intérêts du pays et de son peuple, que les organisations internationales sont des instances de surveillance des dérives au nom de la démocratie et des droits de l’Homme. Comprenez que les personnes sous influence des média et de la télé en particulier sont comme des lapins figés dans les phares d’une voiture. Ce n’est pas en les traitant de moutons que vous allez les inciter à réagir (et le premier qui dit que moi je les traite de lapins prend un blâme !:D).
Ils sont terrifiés par le virus, montrez leur les courbe de l’OMS, gentiment. Ne les prenez pas à parti dans les manifs, ne répondez pas aux attaques de ceux qui croient vraiment que le masque est un bien modique sacrifice pour sauver Mamie. Montrez leur que les scientifiques sont partagés sur la manière dont le virus se propage, mais ne commencez pas tout de suite par leur dire que l’OMS est soumise aux intérêts privés, même si c’est vrai, allez y doucement. Quand un pote vous demande de lui montrer comment peindre son mur, vous ne commencez pas par tomber la cloison…
Rappelez vous les phases par lesquelles vous êtes vous-même passé lorsque vous avez commencé à voir le monstre caché dans la matrice, auriez vous aimé que quelqu’un vous regarde avec mépris, vous traitant de mouton, de vendu ou d’imbécile ? Reconnaissez que ça ne vous aurait pas incité à faire vos recherches!

Respectez les règles d’un champ de bataille hostile

Consultez les règlements des plateformes, essayez de comprendre exactement ces fameux « standards de la communauté » pour pouvoir passer sous le radar. Si vous faites des vidéos YouTube, veillez à ne pas mettre de bouts de films ou de musiques sous copyright, c’est un prétexte qu’ils utiliseront pour retirer vos vidéos, et peut-être même fermer vos chaines.

N’allez pas plus loin que les faits tangibles et vérifiables

Vous ne rendrez pas service aux idées que vous défendez si vous commencer à déverser sur la tête de vos interlocuteurs toutes les théories farfelues ou réelles que vous avez trouvées au cours de vos recherches. N’essayez pas de prouver que le virus est arrivé sur les ailes de la 5G pour cibler ceux parmi nous qui ont un ADN d’Extra-terrestre qui ont étérepérésgrâce à HAARP ! Même si vous êtes convaincus, ce que l’on ne peut pas prouver paisiblement avec des supports « acceptables » aux yeux des gens, doit être amené tout doucement, ou laissé de côté jusqu’à ce que vos recherches vous permettent d’étayer sérieusement vos dires.
Références :
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