Prise de commandements à la brigade et au peloton

Gendarmerie et haute montagne

Maxence Guillon, 26 ans et Renan Lemetter, 27 ans./Photo DDM
Maxence Guillon, 26 ans et Renan Lemetter, 27 ans./Photo DDM

Du changement à la tête de la communauté de brigades de Luchon, la Cob, et au peloton de gendarmerie de haute montagne, le PGHM. Depuis le 1er août dernier, ce sont deux jeunes lieutenants qui en assument le commandement.

La cérémonie de prise de commandement s’est déroulée mardi matin, à l’Hospice de France, présidée par le Général Clouzot, commandant la Région de gendarmerie Midi-Pyrénées et le groupement de la Haute Garonne.

Leur jeune âge

Maxence Guillon, 26 ans, devient le nouveau patron du PGHM, assurant ainsi la succession de Jean-Marc Bougy, nommé dans les Hautes-Pyrénées, après un intérim assuré par David Sicilia.

Pour la Cob, c’est Renan Lemetter, 27 ans, qui succède à Philippe Pucheux. «Je viens de terminer l’école d’officier de gendarmerie de Melun, précise le lieutenant Renan Lemetter. Je suis un amoureux de la montagne et je la pratique régulièrement. Au moment de mon affectation, j’ai donc demandé à servir dans unité spécialisée montagne et j’ai obtenu Luchon.» «J’ai été pendant deux ans au peloton d’intervention de la gendarmerie mobile de Chambéry et j’ai aussi effectué deux mois de mission en Guyane, afin de lutter contre l’orpaillage clandestin, poursuit le lieutenant Guillon. J’ai enchaîné avec un poste provisoire dans la station de La Plagne ainsi qu’avec quelques missions de maintien de l’ordre. Pendant deux ans, j’ai suivi la formation du Cnisag, le centre national d’instruction au ski et à l’alpinisme, à Chamonix. À l’issue de cette formation, je me suis vu proposer le poste de Luchon.»

Se battre de tout cœur pour son unité

Deux lieutenants qui cultivent la même particularité : leur jeune âge. «Cela ne me pose aucun problème, constate le lieutenant Lemetter. Je sais que je peux m’appuyer sur l’expérience et le sens du terrain des gendarmes de la COB». «C’était pire lorsque j’étais en mobile, à seulement 24 ans !», constate dans un léger sourire Maxence Guillon qui ajoute : «Ceci étant, j’ai effectué le même socle de formation qu’un secouriste dans les disciplines de base, ce qui me confère une certaine crédibilité. Et puis, avoir quelqu’un de jeune dans un commandement offre l’assurance que cette personne se battra de tout cœur pour son unité.»

Source : La Dépêche

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