Pax judaïca : le règne sans partage d’Israël sur le monde
Quelques jours après l’apparente tentative d’attentat contre Donald Trump, le 13 juillet 2024 à Butler, j’écrivais un article expliquant que cet attentat était vraisemblablement une simulation, destinée à faciliter sa réélection, et à l’obliger à mener ensuite la guerre extérieure qu’il s’était engagé à ne pas mener, la guerre contre l’Iran.
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C’est aujourd’hui chose faite. Donald Trump n’aura même pas eu besoin d’un évènement majeur pour faire entrer les États-Unis dans la guerre. Il a été convoqué en pleine réunion du G7, qu’il a quittée précipitamment, pour accomplir ce qui lui était demandé. Non seulement la tentative d’attentat de Butler était un « fake », mais la blessure de Donald Trump portait un message symbolique caché :
« Si le serviteur dit : J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre, alors son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou du poteau, et son maître lui percera l’oreille avec un poinçon ; et le serviteur sera à lui pour toujours. »
— Exode 21:5-6 (Bible)
Le maître a percé l’oreille de son serviteur Donald Trump, et le serviteur est depuis lors à lui pour toujours. Qui est le maître ? C’est l’entité que l’on nomme Israël. Mais qui est vraiment Israël ?
À l’origine, Israël était une ethnie, formée des douze tribus issues de la descendance de Jacob Israël, fils d’Isaac, lui-même fils d’Abraham. Israël était porteuse d’un message destiné à l’humanité entière, celui du monothéisme, et du sens de la vie humaine dans la reconnaissance de son appartenance exclusive à Dieu. Israël a donné naissance à de grands prophètes, et à Marie, la mère de Jésus.
C’est avec Jésus que naît le grand schisme au sein de la maison d’Israël, entre les tenants d’un littéralisme étroit, prétendant faire des enfants d’Israël une aristocratie d’un statut supérieur à celui des autres êtres humains, et les fidèles au message spirituel des prophètes d’Israël. C’est Jésus qui marque, par le rejet qu’il suscitera au sein même de la maison d’Israël, la naissance du judaïsme, c’est-à-dire le repli ethnique marquant le refus absolu de l’égalité de tous les hommes devant le message divin.
La maison d’Israël, définie par la lignée de Jacob Israël, se divise alors de façon irréversible. Une partie d’entre elle accepte le message de Jésus, ouvrant la voie à une assimilation parmi les peuples de la terre, et ne fait plus de son origine ethnique un discriminant religieux. Une autre s’enferme dans un complexe de supériorité ethnique, qu’elle justifie par un statut privilégié, une élection entre les peuples, qui lui aurait été octroyée par Dieu.
Dans le domaine humain, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc. Une partie du peuple issu de la maison d’Israël n’est devenue ni chrétienne, ni plus tard musulmane, et a simplement perpétué les traditions des prophètes d’Israël, sans en faire un thème de supériorité ethnique. Ils sont une minorité parmi ceux que l’on nomme aujourd’hui les Juifs. Par contre, et aussi contradictoire que cela puisse paraître a priori, les Juifs ont assimilé parmi eux des populations qui ne descendent pas des douze tribus d’Israël. Ces nouveaux venus forment même aujourd’hui la majorité de ceux que l’on nomme Juifs.
C’est là toute l’histoire de « la treizième tribu », selon le titre d’un livre du Juif Arthur Koestler, qui explique comment un peuple du Nord Caucase s’est converti au judaïsme au VIII siècle. La thèse de ce livre est partiellement rejetée par la communauté juive, car elle est idéologiquement dérangeante, alors même que nombre de dirigeants juifs d’aujourd’hui sont issus de l’Est de l’Europe, et ont des traits physiques communs avec les populations européennes.

Pour comprendre la spécificité de l’idéologie juive, dans son opposition à toute assimilation aux autres peuples, il faut rappeler que les peuples ont objectivement des qualités spécifiques qui les distinguent des autres peuples, que ce soit la force, la vaillance, l’idéalisme, l’aptitude à s’organiser collectivement, des formes d’intelligence tournées vers tel ou tel art, ou une mesure arbitraire de QI. Selon l’importance relative qu’ils attribuent à ces critères divers, les peuples s’identifiant essentiellement à leur origine ethnique justifient d’une supériorité sur les autres.
La supériorité absolue, pourtant, ne peut découler de critères humains. Elle doit être octroyée par quelque chose qui transcende l’être humain. C’est la voie qu’a empruntée le judaïsme, dans une rupture idéologique fondamentale avec la tradition originelle de la maison d’Israël. Le judaïsme est la théorisation de la supériorité ontologique, par décret divin, d’un « peuple » sur l’ensemble du reste de l’humanité. C’est aussi l’organisation pratique de cette domination absolue. Les Juifs, quelle que soit leur origine ethnique ancienne, forment un peuple au travers de leur filiation avec l’idéologie judaïque, et sa perpétuation au fil du temps.
Pourquoi l’organisation pratique de la domination est-elle nécessaire à une telle idéologie ? Parce que la proclamation d’une supériorité sur les autres humains fait naître une opposition, et une mise au défi, chez les humains réputés inférieurs. Elle ne peut donc déboucher que, soit sur une abdication de fait de cette supériorité, et sa mise en scène folklorique sous forme de dérision, soit sur sa concrétisation matérielle. Or il se trouve que la communauté juive compte parmi elle de grands esprits, qui ont marqué leur époque dans maint domaine, scientifique ou autre. La domination concrète ne leur a aucunement semblé hors de portée.
C’est ainsi qu’est né le projet sioniste, un projet de Juifs non religieux, dont le premier objectif a été la conquête d’une région stratégique du monde, la Palestine. L’habileté suprême de ce projet a été de donner le nom d’Israël à l’état qui a ainsi fini par être constitué sur les ruines de l’empire ottoman. Comme nous l’avons montré, la maison d’Israël, en tant que lignée, que descendance de Jacob Israël, porteuse d’un message divin universel, et l’état moderne d’Israël, n’ont en commun qu’une petite fraction de leurs populations respectives, et portent des projets fondamentalement différents, même divergents.
L’état d’Israël sait mettre à profit une idéologie religieuse, dévoyée par rapport à ses origines, basée sur un littéralisme borné, opportunément complétée par des sources non prophétiques, pour rassembler le plus large éventail possible des sensibilités juives, largement laïcisées. Les textes sacrés du judaïsme, Bible, Talmud et autres écrits rabbiniques, servent à la fois de roman national, de cadastre, et de programme d’action à l’état qui a usurpé le nom traditionnel d’Israël. Cependant, le mot « Israël », à notre époque, recouvre une réalité plus large que ce seul état.
De même que l’Israël antique désignait la lignée du prophète Jacob, l’Israël moderne recouvre l’ensemble des tenants de l’idéologie élective juive, mise en exergue initialement par son refus du message de Jésus, puis largement augmentée par le ralliement opportuniste de populations diverses, qui trouvaient avantage à adopter un corpus religieux leur octroyant un statut particulier, et des avantages claniques. L’Israël moderne est une diaspora mondiale cherchant à rallier idéologiquement l’ensemble des Juifs, flanquée d’un état moyen-oriental, et dotée de moyens d’influence colossaux. L’état d’Israël ne survit d’ailleurs que par son osmose avec la diaspora, et par la puissance de cette diaspora.
Le centre de puissance de la diaspora juive s’est déplacé au cours du temps, passant de l’Europe, en particulier de la Grande Bretagne, aux États-Unis d’Amérique. La seconde guerre mondiale a permis à la fois la création officielle de l’état d’Israël, et la promotion des États-Unis au rang de première puissance mondiale. Les États-Unis étaient eux-mêmes devenus, de par leur histoire et les intérêts qui s’y étaient exprimés, le théâtre d’une alliance religieuse qui semblait contre nature, celle du christianisme protestant, et du judaïsme héritier du rejet christique.
À travers la puissance phénoménale de l’AIPAC, représentant le lobby juif, et en particulier sa capacité à déterminer financièrement le résultat de toutes les élections américaines, les Juifs ont désormais pris l’ascendant sur les Chrétiens héritiers des Pères fondateurs. Le marquage à l’oreille du président Donald Trump n’est qu’un symbole de cette vassalisation des Chrétiens. Le doute n’est par ailleurs plus permis, si l’on observe comment l’état d’Israël s’affiche, depuis quelque temps, libre de toute règle de conduite externe, de toute morale universelle, et de l’aval de tout allié.
On constate aujourd’hui la capacité de l’état d’Israël à mener un génocide en Palestine, tout en se prétendant la victime éternelle du plus grand génocide de l’histoire humaine, sur lequel tout regard critique est pénalement réprimé dans de nombreux pays, France, Allemagne, Autriche, Belgique, Suisse, Luxembourg, République tchèque, Slovaquie, Pologne, Grèce, Hongrie, Lituanie, Roumanie, et autres. On constate aussi que tout pays attaqué par l’état d’Israël est systématiquement accusé par maints pays européens, ou par les États-Unis, d’être responsable de sa propre attaque, par manque d’empressement à se soumettre à des règles qui ne s’appliquent pas à l’état d’Israël.
Le leadership mondial américain n’existe plus qu’en apparence. La réalité est qu’il appartient désormais à Israël, terme recouvrant, comme déjà expliqué, l’état sioniste et la diaspora juive suprémaciste. La puissance phénoménale de cette entité tient non seulement à son implantation dans une région qui est la charnière stratégique du monde, ou à la puissance militaire écrasante des États-Unis, mais aussi à la maîtrise du monde numérique à travers les entreprises technologiques américaines. Israël a su donner vie au Golem, cette figure légendaire du judaïsme est-européen, formée d’argile et censée protéger les Juifs. Le Golem moderne a pris la forme d’une intelligence artificielle, exploitant les ressources du monde numérique au service d’un projet.
Qu’annonce aujourd’hui l’évidence de l’émergence d’Israël comme nouvelle puissance mondiale ? C’est en premier lieu la recherche d’une hégémonie mondiale, au mépris de tout principe humain universel, puisque les humains non-Juifs n’ont pas le même statut que les Juifs. L’écrasement de l’Iran, et le renversement du pouvoir russe, assimilé à Gog et Magog, font partie des écritures prophétiques juives, et donc du programme. La réduction de la puissance des autres grands pays du monde est aussi une nécessité. Elle paraît encore une gageure, compte tenu des différences de population en cause.
Les rabbins n’ont jamais caché la méthode qui sera employée. Les grands coqs sont appelés à se détruire mutuellement, pendant que le petit coq israélien se préservera. Dans cette logique, il faut donc s’attendre à de gigantesques combats États-Unis/Chine, Inde/Pakistan, Europe/Russie, à des évènements climatiques hors normes, à des épidémies, et à l’usage des armes nucléaires. Si le projet réussit, l’aboutissement doit en être la PAX JUDAICA, c’est-à-dire la restauration du règne sans partage d’Israël sur le monde.
On peut rappeler ici comment le judaïsme considère les peuples européens chrétiens liés à Rome. Dans les traditions post-bibliques, ils ont été identifiés à Édom, nom donné à Ésaü, frère jumeau de Jacob Israël. Édom signifie « rouge » en hébreu, illustration de la couleur du ragoût de lentilles préparé par Jacob, et contre lequel Ésaü est censé avoir abandonné à Jacob son droit d’aînesse. Or le droit d’aînesse impliquait un statut spirituel et matériel : héritage principal, bénédiction paternelle, responsabilité religieuse.
C’est ainsi que le judaïsme a justifié la primauté de Jacob, et donc d’Israël, sur Ésaü, et donc au final sur Rome. Ésaü agit par impulsion, sans mesurer la portée de ses gestes. Jacob, lui, agit avec stratégie. Donald Trump n’illustre-t-il pas de façon caricaturale le caractère impulsif attribué dans les récits juifs à Ésaü, et Netanyahou l’habileté stratégique de l’Israël moderne ? Mais l’association d’Édom à Rome n’est en aucun cas issue d’un texte biblique. C’est une interprétation postérieure, une vengeance symbolique des Juifs pour la destruction du second Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70, qui apparaît dans le Talmud, les Midrashim et les commentaires médiévaux.
Cela illustre encore la différence essentielle qui existe entre la foi originale des tribus d’Israël, et le judaïsme qui a faussement prétendu en être la continuation après la venue de Jésus. Alors que l’Israël antique de David et Salomon était basé sur la loi divine droite, c’est sur la tromperie et l’apparence que l’Israël moderne prétend restaurer l’âge d’or d’Israël, et instituer la PAX JUDAICA. Le marquage à l’oreille du président Trump, « trumperie » hors norme, en a été le prélude. L’attaque de l’Iran par les États-Unis en est la suite logique. Le troisième Temple en sera le symbole ultime. Sa mise en construction, si elle commence, confirmera la confiance sans limite des notables de l’Israël moderne dans leur toute-puissance.
Ultrak, le 22 juin 2025
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