Minihy-Tréguier. Le tueur de lapins a encore frappé

minihy-treguier-fait-partie-des-communes-plus-ciblees-par-le_4327690_540x270pMinihy-Tréguier fait partie des communes plus ciblées par le « serial killer de lapins ». (Photo E. C.)

Il n’avait plus fait parler de lui depuis plus d’un mois. Dans la nuit du 14 au 15 décembre, « le tueur de lapins » a frappé de nouveau à Minihy-Tréguier (22). Ravivant l’inquiétude dans le petit village trégorrois.

La dernière fois que le « tueur de lapins » avait sévi, c’était en novembre. Il avait tué deux animaux à Pommerit-Jaudy. À son tableau de chasse, alors, une centaine de lapins abattus chez une quinzaine de propriétaires dans la région de Tréguier depuis le mois de mars.

Celui que l’on surnomme le « serial killer de lapins » s’est de nouveau manifesté dans la nuit de vendredi à samedi, chez un couple de retraités, au lieu-dit Pont-ar-Scoul. Faisant sept nouvelles victimes. Le nombre de bêtes tuées grimpant désormais à 135, selon Jean-Yves Fenvarc’h, le maire de la commune, particulièrement touchée par le tueur. « Le mode opératoire reste le même. Les clapiers sont ouverts, les mangeoires cassées, les cadavres gisent à côté », a indiqué l’élu.

 

« C’est malheureux, je pensais que c’était une affaire classée »

 

Ces derniers événements ravivent les inquiétudes au sein du village de 1 200 habitants. « Ça fait peur », s’exclame Annick, habitante du bourg. Elle vient d’apprendre la nouvelle. « S’il peut s’attaquer à des bêtes sans défense comme les lapins, il peut très bien, un jour, s’en prendre aux humains. Surtout aux personnes âgées », s’inquiète-t-elle. La tension autour du tueur de lapins était retombée depuis ses derniers agissements. « C’est malheureux. Je pensais que c’était une affaire classée. S’il en est là, il va recommencer », se désole Annick. Isabelle, qui habite aussi le bourg, n’a pas peur mais comprend que cela puisse inquiéter autour d’elle. « Il y a des personnes traumatisées. Il ne faut pas être bien pour s’en prendre à des animaux. Encore, si c’était pour manger ! Mais là, non ». Avant de conclure « j’aimerais bien qu’on l’attrape quand même ». Du côté de la gendarmerie, l’enquête se poursuit.

 

Source : Le Télégramme

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