Militaires attaqués à Orly. Deux hommes mis en examen et écroués

Les deux hommes mis en examen, âgés de 30 et 43 ans, avaient été arrêtés lundi.

Les deux hommes mis en examen, âgés de 30 et 43 ans, avaient été arrêtés lundi. | AFP

Deux hommes, âgés de 30 et 43 ans, ont été mis en examen et placés en détention ce samedi dans le cadre de l’enquête sur l’attaque des militaires à Orly samedi dernier. Ils sont soupçonnés par les juges anti-terroristes d’avoir eu un rôle dans la fourniture d’une arme à l’assaillant, Ziyed Ben Belgacem qui s’en était pris à des soldats engagés dans l’opération Sentinelle.

Les deux hommes, âgés de 30 et 43 ans, ont été arrêtés lundi, après avoir été identifiés grâce à des renseignements fournis aux enquêteurs et aux investigations téléphoniques.

Les deux suspects de 30 et 43 ans au lourd casier judiciaire, mais sans connotation terroriste, ont été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, selon cette source.

Le plus jeune a par ailleurs été mis en examen pour détention d’arme de catégorie B, en relation avec une entreprise terroriste. Ils ont tous les deux été placés en détention provisoire.

Ziyed Ben Belgacem, 39 ans, condamné à plusieurs reprises pour des vols et signalé comme radicalisé en prison, s’était attaqué samedi 20 mars à une militaire de l’opération Sentinelle à l’aéroport d’Orly-Sud (Val-de-Marne), en se disant prêt à « mourir » au nom d’Allah, au terme d’une équipée violente et solitaire à travers la banlieue parisienne.

 

Un militaire de l’opération Sentinelle : « Ça fait partie du métier »

L’opération Sentinelle a vu le jour après les attentats meurtriers de janvier 2015 à Paris. Une mission ingrate, qui met les militaires en première ligne, comme ce fût le cas samedi dernier à l’aéroport d’Orly. France Info a recueilli le témoignage de l’un d’entre eux.

« Les militaires ont toujours été des cibles, parce qu’ils représentent l’Etat. L’affaire Merah l’a montré », confie le sous-officier Nicolas à France Info. « On est une cible, comme la police ou les pompiers. Ça ne changera pas, l’uniforme a toujours été ciblé, poursuit le caporal Quentin. Mais il vaut mieux que nous soyons ciblés, nous, plutôt que les populations, parce que nous pouvons intervenir, nous sommes formés pour ça. »

« Ça fait partie du métier. Servir en tout temps, en tout lieu, au péril de sa vie, c’est valable aussi en France », concède le sergent-chef Pascal.

Source : Ouest-France

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