Migrants blessés : ils fuyaient une patrouille de gendarmerie

Photo Le DL/A.L.

L’accident en montagne avait eu lieu, dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 août, à 1 heure du matin sur la route menant au col de l’Echelle, sur la commune de Névache : deux migrants avaient été gravement blessés après une chute d’une falaise. Depuis, un silence radio entourait les suites de cet accident, même si les milieux associatifs du Briançonnais s’étaient mobilisés. Dans un communiqué, le procureur de la République, Raphaël Balland, a donné des détails sur les circonstances connues de l’accident, le déroulement des secours et les suites judiciaires menées.

Selon le communiqué du procureur, « trois individus ont tenté de prendre la fuite à la vue d’une patrouille de la gendarmerie nationale qui était en surveillance. » Si l’un d’eux est interpellé sur la route, deux autres sont en situation de difficulté.  « Ils ont aperçu un individu inanimé, au pied d’une falaise (…). Ils ont ensuite découvert quelques mètres au-dessus un autre individu accroché à la paroi, à qui ils demandaient de rester immobile pour éviter qu’il ne chute également. Toutefois, ce troisième individu aurait alors lâché prise entraînant sa chute non loin de l’autre victime », relate-t-il.

Plus de pronostic vital engagé

Ces deux blessés sont transportés au centre hospitalier de Briançon : l’un d’eux est ensuite transféré à celui de Grenoble, où son « pronostic vital a été engagé pendant plusieurs jours mais les médecins estiment désormais qu’il est hors de danger ». Le second est désormais sorti de l’hôpital. « L’identité précise des trois migrants reste pour l’heure indéterminée », précise Raphaël Balland qui indique que le premier interpellé a été renvoyé en Italie.

Enfin, une enquête préliminaire est ouverte pour « déterminer les circonstances précises dans lesquelles les deux migrants ont chuté (…) confiée à la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, conjointement avec la brigade des recherches de Briançon, en raison de la présence de gendarmes sur les lieux de l’accident. En l’état des investigations, aucun élément ne permet de les mettre pénalement en cause », conclut-il.

Source : Le Dauphiné

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