Louhans – Gendarmerie Le chef d’escadron Patrice Besombes tire sa révérence

Après 40 années de service dans la gendarmerie, dont quatre passées à Louhans, le chef d’escadron Patrice Besombes voit l’heure de la retraite sonner. Retour sur une carrière remplie de rebondissements.

Patrice Besombes a passé 4 ans à Louhans. Il est entré dans la gendarmerie en 1977, alors qu’il était venu pour porter plainte. Photo M. PROTET

Patrice Besombes a passé 4 ans à Louhans. Il est entré dans la gendarmerie en 1977, alors qu’il était venu pour porter plainte. Photo M. PROTET

Patrice Besombes a travaillé dans douze communes différentes, dont six situées en Bourgogne. « J’ai parcouru la région du Nord au Sud, d’Est en Ouest », confie-t-il. Le chef d’escadron, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Louhans, vient de tirer sa révérence pour une retraite bien méritée.

Du service militaire à 40 années de carrière

« Je suis rentré dans la gendarmerie en 1977. J’étais dessinateur industriel et un jour je suis allé porter plainte parce qu’on m’avait volé le guidon et la roue de mon vélo. C’était au moment de la création du service militaire en gendarmerie. Le chef qui m’a reçu m’a proposé de l’intégrer », se souvient-il. Après ça, l’homme a petit à petit gravi les échelons, terminant au grade de chef d’escadron.

« Ce que j’ai vraiment aimé dans ce métier ? Je n’ai jamais su de quoi une journée était faite. Comme cette fois à Nevers où un de mes gradés a emmené deux gendarmes adjoints pour leur montrer comment fonctionnait la voiture Lapi, qui scanne les plaques d’immatriculation. Ils sont tombés sur une voiture volée avec à son bord deux personnes qui s’avéraient être membres de l’ETA », raconte-t-il.

De grandes affaires et la reine d’Angleterre

Il lui est aussi arrivé de risquer sa vie : « Une fois, à Arromanches (14), un homme qui venait de tirer sur son père m’a foncé dessus. Heureusement, je m’en suis sorti indemne. » Le commandant Besombes a travaillé sur la disparition d’Isabelle Laville, qui s’est plus tard avérée être une victime de Michel Fourniret. « J’ai également participé à des actes d’enquête sur l’affaire Émile Louis », se souvient-il. Patrice Besombes a côtoyé « les petits mais aussi les plus grands. La reine d’Angleterre par exemple ».

Aujourd’hui, Patrice Besombes compte bien se sédentariser, « dans le Mâconnais où j’ai ma maison » et ainsi profiter de ses enfants et petits-enfants. « Je compte aussi refaire du vélo et trier ma collection de timbres. »

Marie Protet

Source : Le JSL

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