Lettre ouverte aux Ministres et médias de la part d’un médecin qui se pose de des questions eu égard aux décisions sanitaires prises dans notre pays

Dr Pierre Brihaye
Rhinologie Adulte, Pédiatrique & Néonatale
Consultations d’ Oto – Rhino – Laryngologie
Av. Montjoie, 83 B-1180 Bruxelles
Tel: 02/770 77 56 secretariat.orl@hotmail.com dr.brihaye.orl@hotmail.com
Hospitalisation et consultation universitaire Hôpital Universitaire Des Enfants – Reine Fabiola 02/477 31 88 Hospitalisation et consultation privée Hôpital Delta – CHIREC 02/434 81 11

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Madame la Première Ministre, Messieurs les Ministres-Présidents,
Lettre Ouverte

Je suis médecin et chirurgien ORL, je pratique autant en médecine libérale qu’en hôpital universitaire.
J’ai appris pendant mes études et mes années de pratique qu’il était important de responsabiliser et d’autonomiser les patients qui viennent nous demander soins et conseils.
Dans ma première lettre ouverte publiée dans la Capitale le 14/04/2020, je vous exposais mes observations face à la déshumanisation et aux dégâts collatéraux du confinement, en particulier dans les maisons de repos. Je soulevais l’importance, face à l’épidémie en cours, de responsabiliser les citoyens face à leur propre santé et leur propre immunité.

Dans ma deuxième lettre ouverte , parue dans le Soir Plus le 14/7/2020, je vous faisais part des souffrances, du désarroi et de la mortalité de nos séniors dans les maisons de repos pendant ces 3 mois de terrible enfermement. Il s’ensuivait des remarques visant à éviter à tout prix un nouveau confinement, si dramatique pour ces personnes âgées ne demandant qu’à vivre confortablement, humainement et en paix leurs derniers jours ou années de Vie.
Aujourd’hui, je renouvelle mes questions :
Ne serait-il pas temps de proposer d’autres types de mesures sanitaires : prendre soin de sa santé par des actes simples, prendre l’air, le soleil, aérer les pièces, rire, manger sainement, s’hydrater suffisamment et en évitant tous les produits qui « encrassent » et perturbent le corps… Ne serait-il pas plus sain de revenir à une hygiène de Vie fondamentale, au lieu de favoriser : ne pas bouger, rester chez soi, avoir peur et par conséquent, boire des sodas, manger en excès des produits toxiques pour la santé et l’immunité ?
Ne serait-il pas plus sain de maintenir un lien affectif pour les personnes âgées et leurs familles, ce qui est aussi un stimulant de l’immunité ?

Si dans ma première lettre en avril, je demandais le port du masque dans des endroits ciblés afin d’éviter le confinement pendant le pic épidémique, est-ce toujours d’actualité aujourd’hui ? Les mois ont passé, la situation a profondément changé. Pourquoi maintenir des mesures qui baissent l’immunité?
Les citoyens portent aujourd’hui le masque par peur, peur entretenue par les informations qu’ils reçoivent, peur de l’amende, peur de perdre leur travail… Nous sommes dans une pandémie de peur et de soumission et non pas, de mon point de vue, dans une prise en main réelle et fondamentale de notre Santé.
La peur et la soumission n’ont jamais favorisé l’immunité ; la pleine respiration, les rencontres, la joie sont par contre des « boosteurs » d’immunité.
Les masques sont portés par une bonne partie des citoyens par obligation, souvent sans mesure d’hygiène, par 25 à 35°c, développant un véritable bouillon de culture de germes divers, parfois pathogènes, qu’ils sont obligés de garder contre leur nez. Quel en est le but ? (Exception faite de quelques situations exceptionnelles de clusters où le port du masque pourrait être utile, mais ceci n’est pas encore scientifiquement prouvé.)
Je n’ai pas le temps de beaucoup m’informer, travail oblige, mais je regarde autour de moi dans les hôpitaux et je lis les chiffres de Sciensano…et je ne peux que constater qu’il y a en Belgique surtout des porteurs sains, mais bien peu de malades, alors qu’une épidémie se définit comme « l’augmentation rapide du nombre de malades ». Même le nombre de porteurs sains, mis en rapport avec l’augmentation du nombre de tests effectués, reste parfaitement stable. Actuellement, au mois d’août, si le virus circule encore, la maladie est devenue exceptionnelle, et sa mortalité est bien faible, surtout comparée aux autres pathologies, le tabagisme, les cancers, les accidents de la route, etc etc.
Il m’a même semblé qu’actuellement la mortalité générale nationale était en baisse par rapport aux autres années, est-ce exact ?
Je me sens perdu. Je ne vois aucune cohérence dans tout ceci, à part peut-être la nécessité de poursuivre le même chemin sans apprendre de nos erreurs passées.
En tant que médecin, je ne comprends pas où est la logique lorsqu’on impose des mesures sanitaires augmentant les risques d’infections bactériennes et limitant l’immunité sans donner aucun conseil aux citoyens pour leur rappeler qu’ils restent les principaux responsables de leur propre santé en appliquant les actes de bon sens existant depuis le début de l’humanité : air, nourriture vivante, convivialité, liberté…. Pourquoi en sommes-nous arrivés à autant infantiliser le citoyen, le patient ?
Je parlais aussi dans ma première lettre de responsabiliser chaque citoyen non seulement sur sa vie et sa santé, mais aussi sur l’acceptation de la mort. Aujourd’hui règne la peur d’une mort hypothétique et actuellement non réaliste : les chiffres de mortalité due à la Covid-19 sont très faibles et assez stables depuis bientôt 2 mois : 2 à 3 décès pour 11 millions d’habitants. De plus, quelle est la proportion des personnes décédées directement de la Covid-19, après un long séjour en soins intensifs, et des personnes décédées d’autre pathologies mais dépistées porteuses du Sars-Cov-2 en phase terminale ?
Pendant le confinement, beaucoup de nos seniors sont décédés par manque de
soins, par désespoir, etc.
Pour rappel, j’avais retrouvé en avril mon beau-père mourant de déshydratation, faute de soins de base dans une maison de repos, inévitablement désorganisée par la cohue, le non-accompagnement, les sous-effectifs, la peur…. Si nous permettons que cela se passe pour nos parents, accepterons-nous que cela se passe aussi pour nous dans nos vieux jours ? Accepterons-nous de mourir seul, enfermé, sous- hydraté, sous-nourri ?
Accepterons-nous de voir nos familles, nos enfants, nous-même, nos proches, nos voisins ou même des humains à l’autre bout de la planète souffrir et mourir des dégâts collatéraux de telles mesures ?
L’épidémie de tests augmente et avec elle le taux de porteurs sains, asymptomatiques, alors que l’épidémie de la Covid-19 semble s’être arrêtée il y a environ deux mois.
Devrons-nous perdre toute humanité, affaiblir notre immunité et de plus en plus nous éloigner les uns des autres, afin d’être de plus en plus médicalisés, vaccinés, robotisés ?
Ce sont les questions d’un médecin un peu perdu par les mesures actuelles, qui ne sait plus que répondre aux patients qui eux aussi ne comprennent pas.
Je ne m’attarderai pas, de nombreux articles sont il me semble publiés sur ce sujet dans le monde. Je pense que de nombreuses leçons peuvent être tirées de ces mois écoulés tant au niveau du ralentissement, de l’écologie, de l’humanité, que de notre santé et de notre immunité… Ne pouvons-nous pas tirer de ces évènements passés des leçons positives pour aller vers un nouveau départ plus responsable ?
Je vous remercie, Madame la première ministre, Messieurs les Ministres Président, d’avoir pris le temps de me lire une fois de plus.
Dr Pierre Brihaye
Bruxelles, le 14 août 2020

Lire également : La Capitale – Un docteur bruxellois dénonce «la déshumanisation du confinement»

En avril 2020 le Docteur Pierre Brihaye avait déjà écrit la lettre ci-dessous:

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Fiche d’identité du Dr Pierre BRIHAYE :

Pierre BRIHAYESecteur : Oto-Rhino-Laryngologie (ORL)
Statut : Chef de clinique adjoint
Spécialité(s) : Nez-gorge-oreille, sinusologie
Rendez-vous : +32 (0)2 477.31.88
Secrétariat médical : +32 (0)2 477.23.55 (ne donne pas de rendez-vous)
Fax : +32 (0)2 477.34.02
E-mail : Envoyer un message électronique

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