Les rôdeurs ont-ils profité des réseaux sociaux pour échapper aux gendarmes ?

Jeudi, à 17 h 30, trois individus ont été surpris en flagrant délit de tentative de cambriolage, rue de l’Olme à Coubon. Ils s’étaient introduits dans une propriété lorsqu’ils sont tombés nez à nez avec le propriétaire qui les a mis en fuite.

Photo d'illustration archives Progrès

Photo d’illustration archives Progrès

La victime a donné l’alerte, permettant aux gendarmes de déployer un important dispositif : neuf patrouilles ont quadrillé le secteur ainsi qu’une patrouille de police engagée sur le secteur de « Taulhac ». Malheureusement, le véhicule gris des fuyards ne parvenait pas à être localisé.

Si pour l’heure, rien ne permet encore d’être affirmatif, les gendarmes tiennent à pointer du doigt certains comportements identifiés lors de cette opération.

« En quelques minutes, le positionnement des points de contrôle était signalé sur les réseaux sociaux et notamment sur les pages Facebook créées par des utilisateurs pour signaler les contrôles routiers », s’agace un officier du groupement départemental de gendarmerie. « Il faut savoir que seul 8 % de notre activité est dédiée à la police route. Signaler l’emplacement d’un contrôle sur les réseaux sociaux ou par des appels de phare, dans un tel cas de recherche de malfaiteurs, c’est rendre service aux cambrioleurs ».

L’une des principales communautés altiligériennes destinées à signaler les contrôles routiers sur Facebook a d’ailleurs été mise en stand-by par son administrateur pendant quatre heures, jeudi soir, sur demande de la gendarmerie.

Rémi Barbe

Source : Le Progrès

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