Les forces d’intervention de la police et de la gendarmerie continuent de se concurrencer
Sur fond de recherches d’économies, le ministère de l’intérieur veut mieux coordonner les unités d’élite.

Les trois unités se sont, par exemple, retrouvées concomitamment à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), pourtant zone de compétence de la gendarmerie, où s’étaient retranchés les frères Kouachi, auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo. Le RAID et la BRI se sont ensuite rendus à l’Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris, pour mener, bon gré mal gré, un assaut conjoint contre Amedy Coulibaly, dans une zone pourtant de la compétence de la BRI. Au Bataclan encore, la BRI a dû associer les forces du RAID à son dispositif, tandis que le GIGN, positionné à la caserne parisienne des Célestins, revendiquait lui aussi de pouvoir intervenir.
Compétences thématiquesCes frictions, les polémiques qu’elles ont alimentées et la permanence d’une menace terroriste, ont fait évoluer le paysage de l’intervention. Les moyens et les effectifs des forces ont été augmentés, et leurs pratiques contraintes d’évoluer. « L’heure n’est plus à la concurrence des forces, mais à l’unité, à la mutualisation et à la coopération », avait déclaré Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, lors de la présentation du nouveau « schéma national d’intervention »,…
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