Le jour où la Gendarmerie est passée à l’Alpine A110

1963, le premier peloton motocycliste est créé dans le Rhône-Alpes, entre Vienne et le péage de Roussillon. Un second peloton est créé deux ans plus tard, entre Saint-Uze et Valence. L’année suivante, le choix est fait de créer une brigade de « véhicules rapides ». Cette première a lieu en région parisienne, à Nemours, sous le nom de « pelotons de gendarmerie d’autoroute » (PGA). Entre avril et mai 1966, deux sportives sont testées par la brigade autoroutière de Nemours : la Matra Djet et l’Alpine Renault A110.

La Matra Djet est équipée du moteur de la R8 Gordini 1300 (95 ch), poussant la protégée de Lagardère à 200 km/h. L’Alpine A110 Berlinette dispose d’un 4 cylindres 1600cm3 développant 110cv pour une vitesse max de 215km/h.

Rapidement, nos chers gendarmes préfèrent l’Alpine. Il faut dire qu’à l’époque, la belle bleue est la référence des sportives françaises. Les Matra sont délaissées et l’Alpine a sa place sur le réseau naissant des autoroutes. S’en suivent de nombreuses autres montures marquantes, telle la Citroën ID (équipée d’une compresseur Constantin pour 150 cv et 220 km/h) ou encore l’Alpine A310 en 1974 pour la Brigade d’Intervention Rapide (BRI).

Plus proche de nous, la médiatique Subaru Impreza WRX équipe la marée chaussée en 2006 puis la Renault Mégane R.S. arrive fin 2010. 70 exemplaires de la belle équiperont les brigades autoroutières.

alpine renault A310 gendarmerie

alpine renault A310 gendarmerie

 

renault megane RS gendarmerie - 00

Source : Autocult.fr

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