Le Coteau: un gendarme réserviste reconnaît une femme disparue depuis 18 mois

photo-d-illustration-yoann-terrasse-1569951050Photo d’illustration Yoann TERRASSE

Ce major de réserve et policier municipal au Coteau semble posséder une excellente mémoire visuelle. Il y a quinze jours, il a reconnu fortuitement dans un parc du Roannais, une femme, qui était recherchée depuis février 2019, par la gendarmerie de la Loire et qui n’avait plus donné signe de vie depuis mars 2018.

Il y a huit mois, à la suite d’une procédure de disparition inquiétante ouverte par le parquet de Roanne, notre journal avait diffusé un appel à témoins, avec un portrait et une description précise de cette femme, âgée de 56 ans, dans nos colonnes et sur notre site web.

Une femme qui vivait recluse et coupée de sa famille

C’est son frère qui avait donné l’alerte, précisant aux gendarmes que sa sœur n’avait plus donné de nouvelles depuis mars 2018. Elle est domiciliée sur la commune de Renaison, vivait de façon recluse, selon ses proches et n’avait pas vraiment de liens avec sa famille. C’est pour cela que la disparition n’a pas été signalée plus tôt. Une lettre avait été découverte à son domicile.

Elle y évoquait ses envies de suicide. Une piste que les enquêteurs ont privilégiée d’autant que sa voiture, une Audi TT cabriolet de couleur gris clair, avait été retrouvée sur les bords de Loire. La thèse de la noyade avait été envisagée.

Introuvable depuis 18 mois, elle a été identifiée, le 13 septembre dernier, par ce major de réserve et policier municipal du Coteau, et ce malgré une silhouette amaigrie et des habits sales. Son frère a confirmé qu’il s’agissait bien de sa sœur.

Capture d’écran 2019-10-01 à 22.28.21La gendarmerie a tweeté pour diffuser l’information. Placée dans une unité psychiatrique, elle avait réussi à s’échapper avant d’être à nouveau rattrapée. Il semblerait, selon les premiers éléments recueillis par les enquêteurs, que la quinquagénaire, qui avait disparu sans portable, ni carte bleue, ait vécu dans la rue durant ces derniers dix-huit mois.

Source : Le Progrès

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