Le corps sans vie du maire retrouvé par les gendarmes

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Le corps sans vie de Jacques Carriqui, le maire de Moussoulens, a été retrouvé hier en milieu de matinée par les gendarmes, immergé dans un cours d’eau à mi-chemin entre Moussoulens et Ventenac-Cabardès.

Après une journée de recherches infructueuses, menées mardi par une quinzaine de gendarmes sur la commune de Moussoulens, le corps sans vie du maire, Jacques Carriqui, était finalement retrouvé, hier en fin de matinée, peu avant 10 heures, par un maître-chien de la gendarmerie. Une découverte survenue alors que le maire avait quitté son domicile le lundi, dans l’après-midi.

Depuis hier matin, 150 bénévoles, habitants de Moussoulens ou non, dont de nombreux chasseurs connaissant le terrain, étaient à pied d’œuvre. Réunis au stade dès 9 heures, ils étaient ensuite répartis par groupe de dix pour quadriller différents secteurs dans une zone accidentée de 3 kilomètres carrés autour du lieu-dit du Valeron.

Là où, la veille, les chiens pisteurs avaient conduit les gendarmes (notre édition du mardi 22 mai). Faute de résultats, les recherches avaient été interrompues pour la nuit, aux alentours de 20 heures, mardi soir.

Dans un cours d’eau, en contrebas d’un pont

Finalement, alors que la battue organisée depuis mercredi matin était en cours, l’alerte était donnée aux alentours de 10 heures, hier, qu’un corps sans vie avait été retrouvé, immergé dans un cours d’eau, à quelques mètres en contrebas d’un pont traversant la route reliant Moussoulens à Ventenac-Cabardès. Les recherches dans la campagne environnante étaient alors interrompues, dans l’attente de plus amples informations.

Une autopsie d’ici la fin de semaine

C’est finalement en début d’après-midi, peu avant 14 heures, que le corps retrouvé par les militaires était formellement identifié comme étant celui du maire de Moussoulens, Jacques Carriqui, âgé de 69 ans. Après l’intervention des techniciens subaquatiques de la brigade nautique de Saint-Cyprien – qui, mardi, avaient sondé les trois lacs du lieu-dit de Valeron – les techniciens en identification criminelle (Tics) du groupement de la gendarmerie de l’Aude prenaient le relais aux côtés d’un médecin, afin d’établir les premières constatations.

Des éléments qui, comme nous l’apprenions en fin de journée, ont entraîné la demande par le parquet de Carcassone d’une autopsie, qui sera pratiquée au sein de l’institut médico-légal (IML) de Montpellier, d’ici la fin de semaine, afin d’expliquer les causes du décès de Jacques Carriqui.

source : la dépêche

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