Le commandant Kerleau prend du galon

À la tête de la compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe depuis quatre ans, le commandant Joël Kerleau a été inscrit au tableau d’avancement. Dans le jargon, cela signifie qu’il va monter en grade. Sa hiérarchie vient en effet de le nommer lieutenant-colonel, une belle « reconnaissance » pour le militaire.

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Depuis mardi, Joël Kerleau est passé au grade de lieutenant-colonel. Il est depuis 2014 à la tête de la compagnie de gendarmerie d’Avesnes.

Ne l’appelez plus commandant ! Depuis le 1er mai, le patron de la compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe a été élevé au grade de lieutenant-colonel. Le décret vient tout juste de tomber. Une nomination qui vient couronner un long parcours dans l’institution que Joël Kerleau a d’abord rejoint en 1989, avant d’intégrer l’école des sous-officiers de la gendarmerie nationale en 2001 pour deux ans de scolarité.

Les places sont assez limitées pour le statut de lieutenant-colonel qui n’est pas un grade comme les autres. Pour résumer, du stade de lieutenant à celui de capitaine, l’avancement s’opère selon l’ancienneté. «  Ensuite, c’est la hiérarchie qui désigne, détaille Joël Kerleau. Cela se fait au choix et en fonction des responsabilités exercées.  »

À l’heure d’afficher les nouveaux galons sur sa tenue officielle, le tout jeune lieutenant-colonel ne cache pas une pointe de fierté. «  Mais aussi de satisfa ction, poursuit celui qui dirige l’une des plus importantes compagnies du département. C’est agréable d’être reconnu par ses pairs.  »

« Capacité d’écoute et de dialogue »

Arrivé dans l’Avesnois à l’été 2014 – et après avoir exercé plusieurs années sur l’île de la Réunion – Joël Kerleau a vite marqué la compagnie de son empreinte. Environ 200 militaires sont sous ses ordres, beaucoup saluent son «  sens du relationnel  », ou sa présence régulière sur le terrain. Même les élus du secteur, dont certains viennent avec un cahier de doléances concernant leur commune, lui reconnaissent sa «  capacité d’écoute et de dialogue.  » La gendarmerie s’est un peu plus ouverte vers l’extérieur en quatre ans.

Désormais, Joël Kerleau veut maintenir ce cap. «  J’espère être à la hauteur des nouvelles responsabilités, qui m’ouvrent également la perspective d’autres fonctions  », conclut-il.

Source : La Voix du Nord

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