Le colonel Saulnier dirige l’école de gendarmerie
Le colonel Frédéric Saulnier succède à Éric Polaillon à la tête de l’école de gendarmerie de Châteaulin. |
Depuis le 1er août, le colonel Frédéric Saulnier a pris la tête de l’école de gendarmerie. Visiblement, un bonheur pour le commandant.
« Je voulais diriger une école, confie le colonel Frédéric Saulnier, 50 ans, qui vient de prendre les rênes de cette école qui forme 600 gendarmes avec 200 cadres, à Ty-Vougeret à Dinéault. Mais être à Châteaulin, c’est la cerise sur le gâteau. »
Originaire des Pyrénées-Atlantiques, Frédéric Saulnier a du mal à trouver un lien breton dans sa généalogie. Il a pris le virus quand il a commandé la compagnie de Saint-Brieuc, de 1999 à 2002. « Depuis, la terre bretonne est chère à mon coeur, sourit-il. Châteaulin, c’est une école privilégiée. Il y a ici toute l’infrastructure qui permet de dispenser une formation de qualité. »
Recrutement record
Frédéric Saulnier a occupé son dernier poste à Paris, où il était chef de bureau du recrutement. Un poste prémonitoire, avant l’école de gendarmerie de Châteaulin. « En 2016, nous avons recruté 15 000 militaires, soit 7 100 sous-officiers, 7 600 gendarmes adjoints volontaires et 382 officiers. C’est énorme. En année normale, nous recrutons environ 2 500 sous-officiers. »
Ce recrutement va se poursuivre. « La gendarmerie a besoin de monde, affirme-t-il. Pour être gendarme adjoint volontaire, il n’est besoin d’aucun diplôme. Et le contrat à durée déterminée s’étend sur six ans, au bout desquels on peut évoluer en interne. »
Côté formation, le colonel apprécie que l’école soit équipée en tablettes numériques, comme le sont les gendarmeries. « On veut que nos gendarmes soient connectés, affirme-t-il. Cela permet d’être opérationnel partout, tout le temps. C’est d’une très grande souplesse d’emploi. Cela permet indépendance et autonomie. »
Le colonel Frédéric Saulnier avait hésité entre un poste outremer et l’école de Châteaulin. « L’outremer aurait été trop compliqué pour ma fille unique de 17 ans, reconnaît-il. Et Châteaulin était mon choix de coeur. »
Extension abandonnée
Enfin, il n’évoque plus d’extension de bâtiments pour faire face à la forte hausse du recrutement. « Il y a une école nouvelle à Dijon, qui permet d’absorber ce surplus, explique-t-il. Nous avions aussi raccourci les formations, mais cela est terminé depuis le 1er août. »
Le colonel Frédéric Saulnier est Saint-Cyrien, puisqu’il a rejoint le lycée militaire de Coëtquidan en 1988. Un premier contact marquant avec la Bretagne.
Source : Ouest France
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