L’arbre qui cache la forêt

ob_dc1674_l-arbre-qui-cache-la-foretNos grands écologistes ne cessent de jouer les Cassandres, stigmatisant au passage ce gaz carbonique d’où nous viennent tous les maux du réchauffement climatique ignorant au passage que sans CO² il n’y aurait plus de vie végétale sur terre…

Donc plus de vie, car les végétaux sont à la base de la nourriture de toutes les espèces animales dont l’homme fait partie. Ils oublient de dire que les grands pays pollueurs d’Asie et d’Amérique du nord polluent volontairement, car ils ne veulent pas pour des raisons de gains financiers, traiter leurs effluents polluants. Les techniques existent pour dépolluer fumées et eaux, mais cela a un coût. La Chine, l’Inde, les Etats unis ont fait délibérément le choix de polluer pour que leur production reste compétitive : s’ils devaient se plier aux normes que s’imposent, raisonnablement mais en pure perte et en se pénalisant les états européens, leurs prix seraient comparables et les marchés s’équilibreraient à leur désavantages : les premiers perdant seraient les américains dont les salaires sont à peu près équivalents à ceux de la C.E.

Seule l’augmentation rapide du niveau de vie mettrait en péril la production asiatique à niveau de pollution égal avec l’Europe. Curieusement les grands chantres écologistes ne parlent pas d’un phénomène, qui inquiète par contre beaucoup les vrais scientifiques du climat, car depuis 80 ans qu’ils étudient le phénomène, ils n’arrivent pas à en comprendre le mécanisme, ni à en connaître les causes : El Nino ! Il s’agit d’une interaction entre l’atmosphère et l’océan, qui agit sur le système des vents et par effet papillon sur la pluviométrie, les courants marins et la nourriture disponible dans les océans. Ce phénomène complexe et récurent qui influence fortement le climat à été mis en évidence et étudié depuis 1923, cette anomalie thermo hydrodynamique a une fréquence de 2 à 7 ans.

 

Curieusement à partir des années 1980, période ou les déforestations an Afrique, en Asie, en Amérique du sud commencent vraiment à prendre de l’ampleur, l’anomalie augmente en fréquence et en intensité entrainant des modifications des régimes de Mousson, le déplacement des zones cycloniques, des sécheresses là, des déluges d’eau ailleurs. Notons que les causes de ces abatages sont toujours le profit financier, profit qui ne profite que rarement aux autochtones : exploitation déraisonnable de grumes rares ou de qualités qui sont exportées brutes, extension de cultures industrielles qui ne sont pas consommées par la population mais exportées à bas prix, augmentation des surfaces pour un élevage « extensif » qui trouve moins de marchés à des prix de plus en plus bas.

 

Les Climatologues savent que les zones boisées sont, avec les océans, les poumons de notre planète, ce sont elles qui, absorbant le gaz carbonique, produisent l’oxygène. Le monde végétal joue également un rôle purificateur pour les eaux dont il fixe les polluants avant de les décomposer en éléments assimilables. Les forêts ont aussi un autre rôle capital, celui de régulateur de l’évaporation, cette évaporation créatrice de nuages qui influent sur la pression atmosphérique. Ce qui semble avoir totalement échappé aux pseudos « experts » du GIEC, preuve s’il en fallait de leur incompétence, c’est que l’humidité est le moteur de l’atmosphère terrestre et que c’est elle qui régule le climat.

 

Les vents qui déplacent les nuages, apportant pluie ou sécheresse, cyclones et tempêtes, sont causés par la variation de densité de l’air : plus l’air est chaud, plus il se dilate et prend du volume, plus il est froid, plus il se rétracte perdant du volume, Si la terre ne tournait pas sur elle-même l’échange se ferait verticalement, mais du fait de sa giration elle entraine dans sa rotation, par inertie les couches atmosphériques, ce qui fait que la vapeur d’eau dégagée par l’océan, va se condenser au dessus d’une terre, provoquant la pluie.

 

C’est à partir de 1990 que va devenir évidente la corrélation entre cycles de réchauffement Océaniques dus à « el Nino » et dérèglements climatiques planétaires. En 1997, sécheresse exceptionnelle et feux de forêts en Indonésie, cependant que le sud est des Etats Unis est sous les inondations et qu’on mesure en Floride des vents à 400 Km/h. 2002, Sécheresse jamais connue en Australie, pendant que des Orages d’une extrême violence s’abattent sut le Chili.

2015, pluviométrie en chute libre en Indonésie et en Amérique centrale, aggravation de la sécheresse en Afrique du Sud, au Sahel et en Asie de l’Est, alors que l’Amérique du Sud coule sous les inondations…

 

El Nino, n’intéresse pas les politiques du GIEC car la déforestation et ses corollaires, qui ont une réelle influence sur le changement climatique, produisent non seulement des effets difficilement quantifiables quant-à leur ampleur, mais des gains financiers avérés importants auxquels il est hors de question de toucher ; il est beaucoup plus facile de taxer les émissions de CO² facilement quantifiables. A ce propos, comme nos intellectuels du GIEC ne sont pas à une stupidité près, le disputant en cela avec nos dirigeants, il parait étonnant que la taxe carbone n‘ait pas été appliquée aux êtres humains : Nous rejetons en moyenne par la respiration 432g de CO² par jour soit environ 188 Kg par an, ce qui représente pour la population française un peu plus de 10 millions de T de CO² : à 44,6€/T cela représenterai une recette de 457millions d’€ par an ! Le patron du label « Ushuaia » n’y avait pas pensé …

 

Ce qui est grave chez les pantins décervelés qui nous gouvernent, c’est qu’ils ne savent visiblement pas, ou l’ignore par malignité, que pour résoudre un problème il faut en connaitre la cause réelle et agir en conséquence : leur problème n’étant pas de sauver la planète dont ils se contrefichent éperdument, mais d’enrichir toujours plus ceux qui les manipulent, prélevant au passage le salaire du mensonge, ne nous étonnons pas qu’ils aient été au plus simple : le trou d’Ozone ne marchait plus, taxer la vapeur d’eau était un peu gros, va pour le dioxyde de carbone, le CO² et si cela ne marche pas il reste le CO et le CH4, intéressant aussi le méthane… !

 

Peut-être me taxera-t-on de complotiste, mais j’ai du mal à penser que les patrons des grandes entreprises du CAC 40 et d’autres, soient lobotomisés au point de gober les absurdités et les contradictions du lobby écologiste et des guignols du GIEC… ! Que ces décideurs se rallient, si l’on en croit leurs déclarations dans les échos, aux absurdités écolo-verdâtres en promettant de mettre du vert dans leurs entreprises me paraît suspect : rien n’est fait pour les déchets, rien pour la déforestation, et les pays pollueurs se sont retirés de la comédie du GIEC ( qui se traduit par Groupe International d’Etude du Climat, il n’ya guerre que l’Olympe qui ait vu des experts ) et des accords de Paris…De qui se moque-t-on ?

 

Michel ROGER – VPF Ile de France

Source : Volontaires Pour la France

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