La gendarmerie s’organise contre les violences intrafamiliales

 

La gendarmerie a organisé mercredi la première journée de rencontre et de coordination des référents chargés de la lutte contre la violence intrafamiliale.
La gendarmerie a organisé mercredi la première journée de rencontre et de coordination des référents chargés de la lutte contre la violence intrafamiliale.

PAPEETE, 11 mars 2015 – Une journée de travail a été organisée mercredi par la gendarmerie pour réunir les enquêteurs spécialisés sur les cas de violences intrafamiliales et les représentants d’associations d’aide aux victimes.

La première journée de rencontre des référents de la gendarmerie concernant les violences intrafamiliales a réuni mercredi plusieurs enquêteurs spécialisés et les représentants de six associations polynésiennes d’aide aux victimes et foyers d’accueil, à la gendarmerie de Papeete, de 8 heures à 17 heures.

Dans la cadre de la lutte contre les violences intrafamiliales, une journée de travail de ce type devrait être organisée chaque trimestre. L’enjeu, tel que défini par le commandant Thierry Damerval, adjoint en charge de la police judiciaire, est de « mettre en œuvre une synergie de manière à ce qu’on travaille dans un but commun pour apporter la meilleure réponse possible ».

Aucune statistique n’a été communiquée à la presse, si ce n’est que « chaque année en Polynésie, plusieurs centaines de cas de violences intrafamiliales sont déclarés à la gendarmerie ». Il s’agit de violences sur conjoint, de parent sur enfant, ou inversement. Des violences dont le point commun est de se dérouler au sein d’une même famille.

Le Procureur de la République est intervenu dans l’après-midi pour rappeler dans les grandes lignes les réponses judiciaires apportées à la lutte contre les violences faites aux femmes, définie par la Garde des Sceaux comme un axe prioritaire de l’action pénale avec une politique de tolérance zéro.

Une unité spécialisée pour traiter ce genre d’affaires a été créée avec la présence, dans chaque brigade sur le territoire de la collectivité, d’un officier enquêteur de police judiciaire spécialisé.

Ont été conviés à cette réunion de travail, mercredi, plusieurs intervenants de la chaîne d’accueil offerte aux victimes pour leur apporter outre une réaction pénale, une aide juridique, psychologique et parfois matérielle et notamment les associations Vahine Orama de Tahiti et Moorea, le Fare Tama Hau, l’association Emauata qui gère quatre foyers d’accueil et le foyer Teramaora.

Source : Tahiti infos

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