La gendarmerie est très présente sur le front de la délinquance

Sécurité

Le major réserviste Jean Montat a reçu une lettre de félicitations pour son rôle dans l'élucidation d'une récente affaire de trafic de drogue avec trois individus interpellés et 1 kg d'herbe de cannabis saisie./Photo DDM
Le major réserviste Jean Montat a reçu une lettre de félicitations pour son rôle dans l’élucidation d’une récente affaire de trafic de drogue avec trois individus interpellés et 1 kg d’herbe de cannabis saisie./Photo DDM
 

L’inspection annuelle de la brigade a eu lieu hier à Toulonjac. L’occasion de dresser le bilan de l’activité. La délinquance augmente, le taux de résolution des affaires aussi. L’accidentologie, elle, est à la baisse.

Dernière inspection de la brigade territoriale autonome de Villefranche hier pour sa patronne, la lieutenante Catherine Pennequin. Arrivée en 2 012, elle est appelée l’été prochain à prendre un commandement plus important avec son futur grade de capitaine.

Pour cette rencontre traditionnelle de début d’année, la chef de brigade avait choisi de la décentraliser, à Toulonjac, dont le maire, Jean-Louis Alcouffe s’est dit honoré de recevoir les forces de gendarmerie.

La brigade de gendarmerie de Villefranche, qui couvre huit communes, est la plus importante du département. L’an dernier, elle a réalisé pas moins de 1 200 interventions, dont 80 % sur le territoire de la commune de Villefranche. La délinquance a connu une augmentation de 5 % (quarante faits) par rapport à 2 014, dont (seulement) quatre cambriolages supplémentaires. «Une hausse contenue» juge la lieutenante, qui met surtout en avant le taux de résolution des affaires. «Il est de 40 %, ce qui est très honorable.» Le chef d’escadron Rodolphe Part, commandant la compagnie de gendarmerie, va dans le même sens. «Le taux de résolution, notamment de la délinquance de proximité, est à la hausse. Le bilan de la brigade est très positif». Derniers exemples en date : l’arrestation il y a deux semaines d’un individu auteur d’une quinzaine de cambriolages dans la ville. Ou encore la récente interpellation de deux trafiquants de drogue et d’un «cultivateur» avec à la clé la saisie d’un kilo d’herbe de cannabis et d’une quinzaine de pieds.

Les deux officiers n’ont pas manqué de féliciter les gendarmes pour leur travail. «Il y a eu un gros investissement de l’unité sur la police judiciaire» a relevé le patron de la compagnie. Un des techniciens en identification criminelle de proximité, Jean-Luc Delport, ainsi que le maréchal des logis chef Gaétan Chodjaï et le major réserviste Jean Montat, ont reçu des lettres de félicitations signées du commandant de groupement pour leur action efficace. Les réservistes, très sollicités en 2 015 avec l’état d’urgence et des missions de gendarmerie qui se sont multipliées, n’ont pas été oubliés dans les éloges.

Concernant l’accidentologie, elle est en baisse avec un seul décès, quatre accidents et sept blessés en moins. Les gendarmes y voient l’effet répressif de leurs missions. «La pression sera maintenue sur les automobilistes ayant un comportement déviant» a averti le commandant de compagnie.

Par ailleurs, il en appelle, dans le contexte actuel d’après attentat s, à la responsabilisation de chacun. «On n’a pas l’exclusivité de la sécurité publique. C’est une co production». L’inspection d’hier s’est inscrite dans ce besoin de proximité encore plus grand en cette période.


La vie de la brigade de gendarmerie

En 2 015, la brigade territoriale autonome de Villefranche a enregistré le départ de trois sous-officiers et l’arrivée du chef Gaétan Chodjaï, en provenance de La Capelle Marival, de deux gendarmes adjoints : Gaelle Robin et Malika Khamis.

Trois naissances ont été recensées dans les familles des gendarmes de l’unité.

Le maréchal des logis Gourvat a réussi son concours de sous-officier et le chef Jérôme Carpentier et le gendarme Yassine El Hajji leur examen d’officier de police judiciaire.

La brigade compte huit techniciens en identification criminelle de proximité et un correspondant en nouvelles technologies.

Source : La Dépêche

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