La gendarmerie enquête sur le «paquet suspect» du chantier de Variscan

Il y a quelques jours, notre rédaction a reçu la revendication de la pose d’un engin explosif sur la foreuse dont Variscan a annoncé l’arrivée prochaine en Bretagne. Cette foreuse actuellement à Saint Pierre-Montlimart en Maine et Loire (49), a subi des dégâts dans la nuit du dimanche 14 au lundi 15 mai selon le communiqué reçu. Aucune communication officielle du parquet à ce jour, mais une source proche de l’enquête confirme sans détail les déclarations de Variscan et du communiqué de revendication.

Dans un communiqué du 16 mai dernier, le siège social australien de Variscan Mines affirme qu’un paquet suspect a été trouvé sur une de ses plates-formes de forage au projet aurifère St Pierre Montlimart en France.

Aucune blessure ni aucun dommage ne s’est produit sur le site situé à environ 60 km à l’est de Nantes dans le Maine-et-Loire, selon l’entreprise. Toutefois, l’enquête a été confiée à la gendarmerie.

Le forage a été suspendu sur le site jusqu’à ce que les autorités aient sécurisé le site.

Le directeur général de Variscan, Stewart Dickson, qui a été nommé au poste depuis moins d’un mois, a déclaré que la sécurité du personnel et des entrepreneurs était la priorité absolue de l’entreprise.

“Nous avons arrêté ce programme de forage particulier jusqu’à ce que la gendarmerie ait terminé ses enquêtes et déclaré le site en sécurité”, a déclaré Dickson dans un communiqué. “Nous prévoyons que cela retardera notre programme de forage pour une période limitée et nous examinerons nos opérations planifiées. Comme il y a une enquête policière en cours, il serait inapproprié de faire des commentaires plus avant que cela ne soit terminé”.

Plus tôt ce mois-ci, Variscan a annoncé que le forage de RC de la prospection d’or de Belleville dans le projet St Pierre était à la moitié du projet. On estime que le forage est le premier forage de dépôts de minéraux RC pour la France continentale, dont Variscan a souligné ses efforts pour introduire des technologies de pointe dans le secteur des ressources français.

Variscan, dont le siège social est situé à Sydney, fait progresser divers projets d’exploration en France et en Australie.

La revendication reçue par 7seizh, partiellement écrite en breton, indiquait qu’il s’agissait d’un avertissement. Les autorités n’ont actuellement pas communiqué sur le sujet. La foreuse est attendue dans les semaines à venir en Bretagne. Les associations se mobilisent contre les projets miniers de Variscan en Bretagne et la population est de plus en plus impliquée contre le projet.

L’enquête devra déterminer si l’engin était du même type que celui utilisé contre le siège social de Variscan à Orléans en mai 2016. Par ailleurs, l’utilisation du mot Kevrenn (section en breton) pour la signature “la Kevrenn Menez Aour” laissait penser que la contestation contre Variscan s’était désormais organisée en différents groupes actifs.

Le 18 mai, par un nouveau communiqué, Variscan a annoncé la reprise des forages à Saint-Pierre Montlimart en remerciant les autorités françaises d’avoir rapidement sécurisé le site et d’avoir ouvert rapidement une enquête. L’affaire semble donc être prise très au sérieux. Affaire à suivre.

Source :  7seizh.info

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