La gendarmerie du Gers se réorganise

Défense – Armée – Sécurité

Les agents du Peloton de surveillance et d'intervention lors d'une patrouille à Seissan./DDM S.Lapeyrère
Les agents du Peloton de surveillance et d’intervention lors d’une patrouille à Seissan./DDM S.Lapeyrère

Le groupe de commandement de la compagnie de gendarmerie de Mirande est dissous depuis le 1er septembre. Une «rationalisation sans perte d’effectif.»

Le projet bruisse dans le landerneau depuis plusieurs mois, il est effectif depuis le 1er septembre. «Le groupe de commandement de la compagnie de gendarmerie de Mirande a été dissous, explique le lieutenant-colonel Detcheberry, commandant de la gendarmerie du Gers. Cela n’entraîne aucune conséquence pour les usagers, il s’agit d’une nouvelle organisation interne. Et nous voulons dire qu’il s’agit d’une rationalisation, donc à effectif constant.»

Désormais, donc, le Gers compte deux compagnies, l’une basée à Auch, l’autre à Condom. Les brigades qui dépendaient, jusqu’au premier septembre, de la compagnie de Mirande, sont rattachées donc rattachées à Condom (pour ce qui concerne Riscle, Nogaro et Aignan) ou à Auch (pour Plaisance, Marciac, Miélan, Mirande et Masseube). Ce qui augmente le temps d’intervention, comme l’a regretté le maire de Montesquiou ? «C’est possible parfois, mais parfois cela entraîne une baisse du temps d’intervention. Si nous n’avons eu qu’une plainte, j’estime qu’il s’agit d’une réussite», assure M.Detcheberry.

«Ce projet a été initié par mon prédécesseur et a été réalisé en partenariat avec les autorités administratives et les élus», indique le commandant. Cette réorganisation permet une «meilleure organisation» : deux sous-officiers viennent renforcer la brigade de L’Isle-Jourdain «dont l’activité est croissante», reprend le lieutenant-colonel. Qui insiste sur d’autres arguments «positifs» : «la brigade de Mirande n’avait pas de Peloton de service et d’intervention (PSIG), un service qui ne fait que des patrouilles, de la surveillance générale, de jour comme de nuit. Celle de la brigade d’Auch y intervenait pour certains événements. Désormais, tout le département est couvert par une PSIG».


Le chiffre : 14

Minutes >Temps moyen d’intervention. En octobre, dans le Gers, le temps moyen d’intervention de la gendarmerie est de 14 minutes. «Pour nous, le temps d’intervention est un critère important», souligne le commandant Detcheberry.

Source : La Dépêche

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