La gendarmerie démantèle un trafic de cannabis

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi, entre autres, un fusil à pompe, de la résine et de l'herbe et 13 plants de cannabis. - Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi, entre autres, un fusil à pompe, de la résine et de l'herbe et 13 plants de cannabis.

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont saisi, entre autres, un fusil à pompe, de la résine et de l’herbe et 13 plants de cannabis.

Mardi, à l’aube, 29 personnes ont été interpellées lors d’un coup de filet effectué à Mer. Le trafic durait depuis un an et a généré 40.000 € de profits.

Le réveil a été brutal, mardi, à l’aube pour une vingtaine d’habitants de Mer, mais aussi de Suèvres. Dans le cadre d’une enquête préliminaire, 65 gendarmes du groupement départemental renforcés par quatre équipes cynophiles régionales ont réalisé un coup de filet destiné à démanteler un réseau local de revente de cannabis. « Au total, nous avons interpellé 29 personnes dont neuf ayant joué un rôle plus actif dans ce trafic », précisaient, hier soir, le commandant Bousquet et le capitaine Leroy. « Les mis en cause sont âgés de 18 à 31 ans, certaines personnes sont déjà connues de nos services, mais pas forcément pour des infractions liées aux stupéfiants. »
Lors des perquisitions effectuées par les enquêteurs, il a été saisi 700 euros en numéraire, 470 g de résine de cannabis, 10 g d’herbe, un fusil à pompe, du matériel de pesée et 13 plants de cannabis.

L’enquête a débuté au début de l’année. « A l’occasion de différents contrôles routiers réalisés par l’escadron de sécurité routière et la brigade de Mer, plusieurs conducteurs ont été interceptés alors qu’ils se trouvaient sous l’emprise du cannabis. Une enquête a été confiée à la brigade de recherches : les diverses surveillances et les renseignements recueillis ont permis d’identifier et localiser une vingtaine de personnes impliquées dans un trafic local. »
Selon la gendarmerie, parmi les personnes interpellées se trouvaient deux fournisseurs et deux revendeurs, les autres étant des consommateurs. Le trafic a débuté il y a un an et a permis de générer 40.000 euros de profits. Le cannabis revendu était acheté localement ou provenait de fournisseurs s’étant approvisionné aux Pays-Bas.
A l’issue des gardes à vue, les principaux acteurs de ce trafic local ont été remis en liberté avec une convocation prochaine devant le tribunal correctionnel de Blois.

Lionel Oger

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