La compagnie de gendarmerie de Ribérac (24) dissoute

Cette suppression prévue pour l’été doit être compensée par l’installation d’un peloton de surveillance et d’intervention

La compagnie de gendarmerie de Ribérac (24) dissoute

La gendarmerie de Ribérac va être réorganisée © Photo
Bernard Gillibert

Ce n’est pas encore officiel, mais ce n’est pas loin d’être tout comme. Le décret du ministère de l’Intérieur est attendu à la rentrée. Il gravera alors dans le marbre la dissolution de la compagnie de Ribérac. Cette réorganisation de la gendarmerie en Dordogne pourrait s’opérer dans le courant de l’été 2015. En adoptant ce nouveau cadre, la Dordogne doit voir passer son nombre de compagnies de cinq à quatre. La logique dominante prévoit une compagnie par arrondissement (Ribérac n’est plus sous-préfecture depuis 1926). La moitié nord du territoire (Saint-Aulaye, Verteillac) sera absorbée par la compagnie de gendarmerie de Nontron, la partie sud (Montpon-Ménestérol, Mussidan) par celle de Périgueux.

12 militaires

Concrètement, la brigade locale n’est pas concernée. La fin de la compagnie de Ribérac va engendrer la suppression du groupe de commandement et de la brigade de recherches, soit 11 postes. Pour faire passer la pilule, la commune accueillera le futur peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) de la compagnie de Nontron.

Cette nouvelle unité se composera de 12 militaires (six sous-officiers et six adjoints volontaires) : « Cette réorganisation doit permettre de rééquilibrer les forces de manière à mieux se redéployer sur le terrain », explique-t-on à l’état-major. Dans la configuration actuelle, la couverture de toute la moitié nord du département échoit au Psig de Périgueux.

« Davantage de gyrophares »

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette suppression n’a rien à voir avec le résultat des dernières élections municipales à Ribérac, qui a vu la majorité passer du PS à l’UMP. Le président du Conseil général Bernard Cazeau, élu sur ce canton, assure que c’est une vieille histoire. Il s’en était inquiété auprès du préfet qui l’avait rassuré par courrier dès le mois de juillet dernier. Quant à la députée Colette Langlade, elle semblait ce lundi à peine au courant.

Le nouveau maire de Ribérac, Patrice Favard, explique avoir appris ce projet depuis son élection : « J’ai eu une rencontre avec le colonel de gendarmerie qui m’a expliqué que c’était bouclé et accepté par le maire précédent. Il a levé la seule objection que je pouvais avoir sur les effectifs qui ne bougeront quasiment pas… Cette réorganisation peut-être bénéfique, car le PSIG basé à Ribérac sera plus visible : les gens verront passer davantage de gyrophares bleus. Ce sera plus rassurant. »

Source : Sud-Ouest

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