La chape de plomb ou comment la plupart des applications de messagerie, même cryptées appartiennent aux Cinq Yeux

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par Strategika 51.

En 2019, des ingénieurs travaillant pour le géant chinois Huawei découvrent que Matthew Rosenfeld, plus connu sous le nom de Moxie Marlinspike, le créateur de l’application Signal, avait accepté des pots-de-vin après avoir été menacé d’emprisonnement pour que le protocole de sécurité de son application soit à la disposition des services techniques des agences de renseignement des CINQ YEUX (FIVE EYES). Des sources proches des services de renseignement russes affirment que Rosenfeld aurait reçu en échange de cette coopération plus de 70 millions de dollars US de la part de la CIA via Facebook Inc. Détail assez surprenant, Facebook est considéré comme faisant partie intégrante de la CIA par le codex chinois portant nomenclature des menaces extérieures.

Le créateur de Signal a travaillé pour Twitter, l’un des piliers des Cinq Yeux et l’une des principales plates-formes de collecte d’information sur le net. Rosenfeld est surtout connu pour être le co-auteur du protocole de cryptage Signal, utilisé simultanément par Signal, Facebook Messenger, WhatsApp et Skype. Toutes ses applications sont sous le contrôle de la CIA.

Autre détail assez surprenant venant de sources proches de l’État profond US : Rosenfeld en tant que cryptograhe, a été un ami de Jacob Applebaum, le promoteur de Tor, quoique le talent de ce dernier dépasse de loin celui de Rosenfeld aussi bien en matière de cryptographie que dans l’art du double jeu (Applebaum a activement collaboré avec la NSA et la CIA tout en tentant de les doubler avec deux autres services de renseignement étrangers rivaux) et les deux « entrepreneurs » n’ont jamais été indépendants même s’ils jouaient le rôle de créateurs harcelés en permanence par le FBI et les autres agences de sécurité (c’était pour noyer le poisson et camoufler la mission véritable des deux personnages). Du coup, Signal et Tor appartiennent de fait aux services d’interception électronique et cybernétique du côté le plus sombre de l’État profond.

Le cas de Telegram est encore plus symptomatique. Crée en 2013 par les frères Nikolaï et Pavel Durov, des dissidents russes. Ses serveurs sont disséminés en Ukraine et depuis quelques mois ailleurs (son équipe est actuellement à Dubaï après un passage par l’Allemagne). De 2015 jusqu’en janvier 2021, cette application a bénéficié de la confiance absolue des forces armées syriennes et des renseignements de l’armée de l’air syrienne. Cela eut un impact terrible sur la vulnérabilité de la défense syrienne et causa la mort de centaines de soldats syriens.

On a pris l’habitude de critiquer la censure chinoise et l’établissement par Beijing de la grande muraille numérique par analogie avec la grande muraille de Chine. On a par contre jamais pris le temps de recueillir les données collectées par les Chinois pour justifier l’interdiction d’autant d’applications. Or, à l’ère de la censure universelle actuelle, l’exploitation de ces données est essentielle pour comprendre les ressorts d’une manipulation préparant la chape de plomb qui s’abat actuellement sur le monde.

source : https://strategika51.org/

Source : Reseau International

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