Il sème la terreur dans les rues et blesse un gendarme à Fère-Champenoise.
Au lendemain des événements survenus vendredi soir à Fère-Champenoise, entre Sézanne et Vitry-le-François, on en sait un peu plus sur ce qui a mis cette petite ville en émoi pendant près de quatre heures.
Au lendemain des événements survenus vendredi soir à Fère-Champenoise, entre Sézanne et Vitry-le-François, on en sait un peu plus sur ce qui a mis cette petite ville en émoi pendant près de quatre heures. Il est 20 h 15 lorsque les gendarmes sont alertés. Depuis un bon quart d’heure, un jeune homme, domicilié à Fère-Champenoise, circule dans le bourg à vive allure, emprunte des rues à contresens. D’après les premiers éléments dont disposent les forces de l’ordre, il semblerait qu’il est à la recherche de son amie.
Le jeune homme rentre chez lui et exhibe une carabine
Son périple dans les rues de Fère-Champenoise l’amène à passer à de nombreuses reprises devant un lieu où se tient une petite fête. Excédées, les personnes assemblées pour l’occasion, appellent la brigade de gendarmerie.
À l’arrivée des forces de l’ordre, le ton a monté, on en est venu aux mains. Le jeune homme, très excité, visiblement sous l’empire de l’alcool, a brisé la vitre d’une porte et s’est blessé à la jambe. Il se bat contre les gendarmes qui tentent de le maîtriser, blessant une femme au bras. Elle sera transportée à l’hôpital de Châlons-en-Champagne. Cinq jours d’arrêt de travail lui sont prescrits. Mais le jeune Ferton n’est toujours pas calmé. Il rentre malgré tout chez lui. Les gendarmes essaient de le convaincre de se faire soigner par les pompiers appelés sur place. Il sort puis se ravise et rentre à nouveau chez lui. À son domicile, il possède une carabine. Il exhibe l’arme. Le périmètre est bouclé.
Des gendarmes d’Épernay sont appelés en renfort. L’énergumène sort une nouvelle fois, bousculant au passage un pompier. Il profère des menaces de mort et de nombreuses insultes à l’encontre des soldats du feu et des gendarmes, rentre une fois encore à son domicile. Le manège dure. Ce n’est que vers minuit que l’individu a pu être appréhendé. Il a été placé en garde à vue.
Source : L’Union
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