Il insulte un gendarme qui passait à Urou-et-Crennes, près d’Argentan

Ayant de vieux griefs envers la gendarmerie et la justice, il s’en prend à un gendarme qui passait par là, à Urou-et-Crennes. Le sexagénaire de Guêprei était jugé ce mardi 22 mai.

IMG_3853-854x569Voyant passer le véhicule, à Urou-et-Crennes, près d’Argentan, le sexagénaire a ressorti de vieux griefs envers la gendarmerie et la justice. (©Illustration Le Journal de l’Orne)

 

Urou-et-Crennes (Gouffern-en-Auge), le 1er août 2017, à 18 h 10, lors d’une patrouille, les gendarmes sont hélés par un homme qui se trouve sur le bord de la route. Ils s’arrêtent.

L’homme, un habitant de Guêprei, de 67 ans, s’approche de la portière côté passager. Le gendarme se trouvant à cette place baisse la vitre, l’individu prend appui sur celle-ci.

L’homme leur tient un discours peu cohérent mêlant de vieux griefs envers la gendarmerie et la justice. Vu la teneur de ses propos, le militaire veut prendre congé et remonte la vitre. L’homme la retient et l’injurie copieusement.

Des reproches réitérés au tribunal d’Argentan

À la barre, le mardi 22 mai 2018, comparaissant non assisté, il se montre très prolixe, s’emporte, ce qui oblige le président à le recadrer à plusieurs reprises.

Il réitère les reproches qu’il nourrit envers la justice suite à une affaire remontant à plusieurs années. S’adressant directement à la victime de l’outrage il dit :

ce jeune-là, je le respecte, il fait un métier compliqué. Mais j’ai un caractère fort et je suis impulsif ».

« À mon avis, vous me reverrez »

À ses dires, il ne s’est pas adressé précisément à ce gendarme, mais aux trois qui se trouvaient dans le véhicule. Il affirme que c’est le militaire qui l’a agressé en remontant la vitre « pour le coincer » car il était appuyé, ajoutant :

c’est moi qui aurais dû déposer plainte ».

Le ministère public requiert une peine de quatre mois d’emprisonnement avec sursis. L’intéressé est condamné à un mois de prison avec sursis, il doit également verser 200 € de partie civile.

À l’annonce du verdict il s’exclame :

à mon avis, vous me reverrez ».

Source : Actu.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *