Guéret : pompiers et gendarmes ont déployé leurs troupes pour séduire les foules

Capture d’écran 2018-10-15 à 18.24.56Rencontrer les hommes et femmes qui composent les forces de sécurité mais aussi s’immerger dans leur travail au quotidien, c’est ce que proposent ces Rencontres de la sécurité intérieure une fois par an. © Floris Bressy

Tous les ans, les forces de police, gendarmerie et sapeurs-pompiers sont réunies à Guéret dans le cadre des Rencontres de la sécurité intérieure. C’est l’occasion pour le public de découvrir les personnels, les matériels et les missions qui leur sont dévolues.

Gendarmerie et pompiers étaient à pied d’œuvre cet après-midi, sur le parking d’Intermarché à Sainte-Feyre. Passer sous la grande échelle de 30 mètres, contourner la Mégane RS de l’équipe rapide d’intervention ou la moto de la gendarmerie mobile ou encore la scène de crime balisée par l’identification criminelle : le déploiement des forces avait de quoi impressionner les petits comme les plus grands.

L’objectif de cette journée, c’est de mieux faire connaître ces hommes et ces métiers de la sécurité mais aussi de créer des vocations. « Les motocyclistes, la police technique et scientifique, le peloton de surveillance et d’intervention, la gendarmerie mobile, le recrutement sont présents à cette journée pour représenter tous nos métiers », détaille le lieutenant-colonel Solnon, commandant en second du groupement de gendarmerie de la Creuse.
Des métiers qui font toujours rêver, que ce soit dans la gendarmerie, la police ou la gendarmerie. « On a vu une montée en puissance de la réserve avec de plus en plus de jeunes. Les attentats ont suscité des vocations, beaucoup veulent participer à la sécurité de leurs concitoyens », souligne le lieutenant-colonel Solnon.
Les sapeurs-pompiers ont aussi toujours besoin de volontaires, « que ce soit des jeunes ou des moins jeunes, on recrute de 16 à 55 ans », précise le capitaine Jouanny, responsable du service du volontariat de la Creuse, qui ajoute que le souci ne se situe pas au recrutement, « c’est un métier prenant mais une fois qu’on a mis le pied dedans, on est passionné et on y reste », mais au niveau de la disponibilité en semaine. « On innove, on essaie d’avoir des idées pour faciliter la disponibilité de nos pompiers volontaires via des conventions avec les employeurs. »

Et si vous deveniez un Expert, pas à Miami, mais à Guéret !

L’identification criminelle, c’est comme à la télé ?

« Ça s’apparente forcément à ce qui passe à la télé mais c’est à l’échelle de la Creuse et de Guéret, explique Sébastien Aufragne, adjudant technicien en identification criminelle à Guéret. Finalement, on applique les mêmes techniques sauf qu’à la télé ça se fait en 45 minutes, la durée d’un épisode alors que dans le réel c’est un peu plus long. Mais globalement on fait la même chose : des constatations sur les scènes de crime ou de délit important, on cherche les traces et indices, on les référence, on les collecte et on les analyse dans notre plateau technique à Guéret. On analyse près de 600 objets à l’année et ce qui n’est pas de notre ressort on l’envoie au laboratoire pour des analyses un peu plus poussées. »
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Comment devient-on technicien en identification criminelle ?

« Il faut d’abord être gendarme, passer le diplôme d’officier de police judiciaire, avoir un intérêt particulier pour la police technique et scientifique et faire son travail correctement en brigade où il y a un petit échelon à passer. On se signale ensuite auprès des techniciens en identification criminelle (TIC) et quand une place se libère, on enchaîne sur un stage de neuf semaines où l’on est évalué et noté chaque semaine. Si on a le niveau on poursuit le stage, on obtient le diplôme de TIC et on intègre une cellule identification criminelle et numérique (CICN).»

Source : La Montagne

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