Gilets jaunes : un pompier parmi les casseurs arrêtés samedi  ?

Un membre du service départemental d’incendie et de secours du Val-d’Oise (Sdis 95) a été arrêté samedi en possession de cocktails Molotov.

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Y avait-il un pompier chez les casseurs  ? Selon les informations de France Bleu, un membre du service départemental d’incendie et de secours du Val-d’Oise (Sdis 95) de la caserne de Persan aurait été interpellé samedi lors d’un rassemblement parisien des Gilets jaunes, dans le 10e arrondissement. L’individu portait alors un large sac, qui a paru suspect aux policiers sur place, qui ont procédé à une fouille préventive, comme ils l’ont fait massivement à l’orée d’un 23e samedi de mobilisation que la préfecture craignait particulièrement.

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À l’intérieur, les policiers ont alors découvert plusieurs cocktails Molotov et des feux d’artifice, une bombe lacrymogène et une banderole contre la police. Le sigle « sapeurs-pompiers de Persan » l’aurait trahi. Le pompier a été placé en garde à vue, avant d’être relâché, et une enquête a été ouverte. Ce sont les sapeurs-pompiers du Sdis 95 qui, sous le choc, ont les premiers révélé l’affaire sur les réseaux sociaux, dès samedi soir. Après une enquête interne, le Sdis annonce avoir identifié l’individu concerné, qui sera la cible de sanctions.

Placé en garde à vue pour « détention d’engins incendiaires » et « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences contre les personnes ou des dégradations contre les biens », il a été présenté lundi au tribunal en vue d’une comparution immédiate mardi, a indiqué le parquet de Paris.

« Cet agent n’a plus sa place chez les sapeurs-pompiers »

« Tout en respectant la présomption d’innocence, écrivent-ils, des mesures conservatoires visant à lui interdire de prendre des gardes ont d’ores et déjà été prises dans l’attente des résultats de l’enquête. » Le Sdis 95 compte se porter partie civile et annonce que, « si les faits sont confirmés, la sanction la plus lourde sera demandée auprès du conseil de discipline ».

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« Cet agent n’a plus sa place chez les sapeurs-pompiers dès lors qu’il a transporté des engins incendiaires lors d’une manifestation. Cette personne ne reflète pas les valeurs des sapeurs-pompiers du Val-d’Oise, qui œuvrent quotidiennement pour la sécurité de la population », conclut le communiqué.

Source : Le Point

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