Gendarmerie : les raisons de la fermeture

Le colonel Detcheberry a tenu à informer le public./Photo DDM Dominique Abbal.
Le colonel Detcheberry a tenu à informer le public./Photo DDM Dominique Abbal.

Le colonel Detcheberry, commandant du groupement de gendarmerie du Gers, assisté du capitaine Heuet et du commandant Nenil, a tenu à organiser une réunion à destination du public. Ayant, quelques jours auparavant, rencontré les élus du canton en mairie afin de les informer de la fermeture effective de la brigade de gendarmerie de Miradoux au 1er novembre 2016, il était nécessaire d’en informer la population. Le colonel Detcheberry a débuté cette réunion par ces propos : «Il ne faut pas parler de fermeture mais plutôt de réorganisation des services dans un souci évident d’un service public de qualité et de proximité. Le contexte économique défavorable et une faible activité ne permettaient pas le maintien d’une brigade sur le village», rappelant qu’en une année, la brigade avait enregistré 46 délits, 4 accidents et 60 interventions.

De plus, le bâtiment de la brigade loué au conseil départemental représentait des charges trop élevées pour le peu d’activités enregistrées et présentait un caractère vétuste et inadapté aux divers services. Le colonel Detcheberry se veut toutefois rassurant en proposant la création d’une permanence d’une demi-journée sur Miradoux (à définir avec le maire), d’instituer des réunions avec les élus, de créer des référents de proximité en lien avec les communes, de développer une participation citoyenne et reste ouvert aux diverses propositions qui pourraient lui être soumises. «Il n’y a pas de zone blanche et il n’y en aura pas, je serais très attentif aux délais d’interventions», a-t-il tenu à affirmer. Xavier Ballenghien, conseiller départemental et maire de Flamarens, a clos cette réunion par ces mots : «Nous n’acceptons pas cette fermeture car nous ressentons un sentiment d’abandon à l’heure où beaucoup de services publics quittent les zones rurales… revenez nous voir dans un an afin de faire un bilan».

Source : La Dépêche

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