Gendarmerie : le regroupement des brigades est effectif depuis mardi

Le capitaine Frédéric Erre commande désormais la communauté de brigades de Villefranche./Photo DDM
Le capitaine Frédéric Erre commande désormais la communauté de brigades de Villefranche./Photo DDM

La nouvelle communauté de brigades de Villefranche regroupe la brigade autonome de Villefranche et les brigades de proximité de Villeneuve et de Najac. Pour plus d’efficacité souhaitée dans la bastide.

Depuis ce mardi, 15 novembre, est officiellement née la communauté de brigades de gendarmerie de Villefranche-de-Rouergue. Celle-ci regroupe la brigade autonome de Villefranche et les deux brigades de proximité de Villeneuve d’Aveyron et de Najac.

Cette communauté de brigades est placée sous les ordres du capitaine Frédéric Erre, le patron de la brigade de Villefranche. Il prendra son commandement le vendredi 9 décembre, en fin de matinée, à l’occasion de la Sainte-Geneviève des gendarmes de la compagnie, qui aura pour cadre cette année la nouvelle caserne de la route haute de Farrou. Il aura désormais sous sa coupe trente-trois personnels, l’effectif de la nouvelle communauté de brigades, les militaires de Najac et de Villeneuve, restant (pour le moment) dans leur gendarmerie respective.

Cette nouvelle organisation territoriale de la gendarmerie avait été présentée aux élus au printemps 2 015. Le commandant d’alors du groupement de la gendarmerie de l’Aveyron, le colonel Le Meur, l’avait justifiée par un souci «d’optimisation des moyens et une réduction des délais d’intervention».

Le capitaine Erre y voit une plus grande efficacité, notamment dans la bastide. «On va pouvoir être plus présent sur la ville, avec des patrouilles routières ou pédestres. La plage de surveillance sera augmentée et davantage de contrôles en matière de sécurité publique opérés.»

Outre cette surveillance, qui sera donc renforcée, le commandant de la nouvelle communauté de brigades insiste aussi sur l’action en profondeur qui pourra être menée. «Nous allons travailler avec la brigade recherches et le PSIG pour apporter une solution aux trafics sous-jacents existants et qui nuisent au centre-ville.»

Source : La Dépêche

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