Gendarmerie. Le lieutenant Manté, nouveau chef de la communauté de brigades

Le lieutenant Cyril Manté est le nouveau commandant de la communauté de brigades de La Chapelle-Saint-Aubin, Sillé-le-Guillaume et Conlie.

Le lieutenant Cyril Manté tient à une réelle proximité des trois gendarmeries de La Chapelle, Sillé et Conlie avec leurs populations. -
Le lieutenant Cyril Manté tient à une réelle proximité des trois gendarmeries de La Chapelle, Sillé et Conlie avec leurs populations. –

Le lieutenant Cyril Manté, issue d’Annemasse (74) est le nouveau commandant de la communauté de brigades de La Chapelle-Saint-Aubin, Sillé-le-Guillaume et Conlie. Le successeur du capitaine Collet est très attaché à une réelle proximité de ses effectifs avec la population mais aussi à une tolérance zéro avec les délinquants.

Le lieutenant Cyril Manté, successeur du capitaine Collet, devait être présenté officiellement aux élus, au château de Sillé-le-Guillaume, le 20 novembre dernier. État d’urgence oblige suite aux terribles attentats perpétrés une semaine auparavant, cette rencontre a été annulée. Il a eu la gentillesse de nous recevoir, à La Chapelle Saint-Aubin, afin de le présenter aux habitants de notre région.

Prytanée Militaire

Le nouveau patron de la communauté de brigade, 42 ans, papa de deux enfants, est né à Colmar. L’homme de l’Est connaît bien l’Ouest. D’ailleurs, il a fait ses études de 1988 à 1991, au célèbre Prytanée Militaire de La Flèche. Indéniablement, en matière de discipline et travail rigoureux, il a été à bonne école.

Servir les autres

Il a sans doute une tonne de souvenirs de son passage chez les Brutions. De cette belle époque, il garde son goût pour l’uniforme et l’envie de servir les autres.

En 1999, il est entré à l’école de gendarmerie de Chaumont. « Je suis parti en gendarmerie mobile à l’escadron de Châtellerault ».

Depuis, il s’est forgé un beau parcours professionnel. Ayant la compétence « montagne », il a exercé son métier dans la jolie région de la Haute-Savoie.

Adjudant-chef, il a décidé en 2013, de préparer le concours d’officier de gendarmerie du rang.

Dans le cadre d’un rapprochement familial (son épouse est originaire de la région de Tours), il a choisi de venir à la communauté de brigade de La Chapelle-Saint-Aubin, Sillé-le-Guillaume et Conlie. Il est à la tête de 26 militaires formant une même équipe malgré l’éloignement des trois gendarmeries. « Certes, il y a une cinquantaine de kilomètres entre les deux extrémités de la communauté de brigade (La Chapelle et Mont-Saint-Jean) mais le but est d’avoir une proximité la plus efficace possible ».

« Mon commandement est basé sur l’humain. Nous avons un métier difficile qui mérite d’être pris en compte vis-à-vis de mes hommes et femmes. Je souhaite établir une réelle proximité avec nos concitoyens. La prévention passe par le dialogue et nous avons la chance d’avoir un contact privilégié avec les maires des communes de notre communauté de brigades. Ainsi, nous connaissons leurs attentes ».

Vols en ville

En terme de délinquance, la communauté de brigades a la particularité de gérer la ville et le monde rural.

Côté ville, elle intervient à La Chapelle Saint-Aubin, La Milesse, La Bazoge Saint-Saturnin et Aigné. « Ce sont des communes aisées plus fortement impactées par des atteintes de biens ».

92 enseignes en zone Nord

Le lieutenant rappelle que « la zone Nord compte 92 enseignes commerciales avec 10 000 à 12 000 clients par jour. Cela nécessite une surveillance quotidienne ».

Violence à la campagne

Côté campagne (brigades de Sillé-le-Guillaume et Conlie), « il y a plus d’atteintes aux personnes avec un pic sur la brigade de Sillé. Nous avons un bassin de délinquants bien implanté sur Sillé-le-Guillaume. Je suis ça de près. L’adjudant-chef Frédéric Cateigne est particulièrement impliqué sur tout ce qui se passe à Sillé et sa région.

Une très belle équipe

Nous mettons tout en œuvre pour traiter le phénomène de manière efficace. J’ai une très belle équipe qui fait tout son possible pour que le service public se fasse dans les meilleures conditions et répondre ainsi à l’attente des administrés.

Je tiens à la proximité, mais la tolérance zéro s’impose pour calmer l’ardeur de certains »

Source : Les Alpes

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