Gardé à vue, il brûle son matelas à la gendarmerie

Jeudi 10 avril, un homme placé en garde à vue avait mis le feu avec un briquet à son matelas, endommageant une cellule de la gendarmerie de Carentan. Après l’intervention des pompiers, il avait été hospitalisé à Saint-Lô. Et cité, le 11 avril, selon la procédure de comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Coutances pour vols et dégradations.

Le prévenu, originaire du Val d’Oise, avait demandé un délai pour préparer sa défense. Le tribunal ayant décidé une expertise psychiatrique du prévenu, avait renvoyé l’affaire au 20 juin. Ce jour-là, l’expertise n’étant pas disponible, le tribunal avait renvoyé l’affaire au 30 juillet.

En détention provisoire à Rennes depuis le 11 avril, le prévenu répondait donc hier mercredi de vols (lecteur DVD, pack de bières, téléphone portable, ordinateur portable, voiture…) commis en novembre et décembre 2013, à Carentan, Saint-Hilaire-Petitville et à Vaucelles (14), ainsi que des dégradations à la gendarmerie.

Ce jour-là, selon ses dires, il voulait mettre fin à ses jours : « J’ai craqué. Je savais que j’allais partir en prison. Je voulais me faire du mal à moi. Pas aux autres. » Concernant les vols, il en reconnaît certains, mais en nie d’autres : « Je suis un bouc émissaire. » L’expertise décrit des troubles à tendance bipolaire. Jean-François Poulin, 27 ans, une vingtaine de mentions au casier judiciaire, a été relaxé de vol d’un ordinateur portable et de recel d’un véhicule volé. Pour les autres faits, il écope de trente mois de prison ferme avec maintien en détention.

Source / Ouest France

 

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