Frévent: il vole l’auto de son ami et prétend qu’il s’agit d’un home-jacking
Bonnières, samedi matin. Un jeune majeur émerge d’une soirée alcoolisée et découvre que sa voiture, une Austin Mini flambant neuve, manque à l’appel. Deux de ses copains de soirée aussi. Où sont-ils passés ? Ont-ils dérobé le véhicule ? Pour remettre les faits dans l’ordre et discerner le vrai du faux, il faut revenir quelques heures en arrière.
Nous sommes vendredi soir, quatre jeunes majeurs se rendent ensemble en discothèque puis rentrent au domicile du propriétaire de l’auto, qui réside à Bonnières. Là, le jeune homme s’endort. Pour rentrer à Frévent, l’un de ses compères s’empare alors de ses clefs de voiture, sans commettre aucune effraction, et embarque l’un de ses compagnons de virée. Les faits se produisent entre 7 heures et 8 heures du matin.
Peu après, une automobiliste contacte la gendarmerie pour signaler la présence d’un véhicule accidenté sur la chaussée, à Frévent, et abandonné. Deux individus s’en éloignent. À leur arrivée sur les lieux, les services de la gendarmerie ne trouvent personne mais tandis qu’ils s’attellent à constater les faits, un nouvel individu appelle pour signaler le vol de sa voiture. La Mini, d’après le recoupement des informations.
Les quatre majeurs, alcoolisés et tenant des propos confus, seront entendus séparément par les forces de l’ordre. Alors seulement, « leurs propos deviennent plus cohérents », indique le commandant de la compagnie de gendarmerie, Jean-François Perreaux. Le home-jacking prétexté par le Fréventin pour se couvrir, et qui serait survenu au domicile de son ami à Bonnières, s’effondre. « Tout était réglé dans la journée. »
Le propriétaire de l’Austin Mini a porté plainte pour vol, et l’auteur, âgé de 19 ans, devra répondre de ses actes. Six faits ont en effet été relevés contre lui : vol simple de véhicule, conduite d’un véhicule à une vitesse excessive, conduite sans permis, conduite sous l’empire de l’alcool, délit de fuite après un accident de la circulation routière et délit de dénonciation mensongère ayant entraîné des recherches inutiles. Le Fréventin fera l’objet d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CPRC) le 31 août, et d’une convocation par un officier de police judiciaire le 8 novembre, à Arras.
Source : La Voix du Nord
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