Euro : les forces d’intervention sur le qui-vive

Pour les forces d’assaut spécialisées dans le ­contre-terrorisme, l’Euro 2016 est un rendez-vous de première importance. Pendant plus de quatre semaines, les policiers du RAID (Recherche, assistance, intervention, dissuasion), de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) ainsi que les gendarmes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) seront lourdement mobilisés.

Tous seront prêts à intervenir en cas d’attaque majeure et ils seront aussi au contact des sélections nationales dont ils assureront la protection rapprochée. Le principe était déjà à l’œuvre lors des deux grandes dernières compétitions sportives organisées dans l’Hexagone, la Coupe du monde de football en 1998 et celle de rugby en 2007. Mais « la problématique terroriste n’avait pas alors la même acuité », rappelle le colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN.

Les attentats de janvier et de novembre 2015 ont rendu la menace « plus élevée que jamais », ainsi que le répète le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve. En outre, les interventions des groupes d’élite à l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, à Dammartin-en-Goële, au Bataclan ou à Saint-Denis, ont pu mettre en lumière les rivalités existantes entre les différentes unités.

Depuis, Bernard Cazeneuve a remis à plat l’emploi des forces d’assaut. Un schéma national d’intervention, rendu public en avril, tend à clarifier les zones de compétences de chacune d’elles et leur éventuelle coordination en cas de crise majeure.

A chaque unité son équipe star

La protection rapprochée des vingt-quatres équipes a par ailleurs été répartie à parts égales entre la police et la gendarmerie, comme à l’accoutumée. Chaque unité a sa « pépite » : au RAID, l’équipe de France, et au GIGN, les champions du monde allemands.

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