Essonne : un lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers retrouvé mort sur son lieu de travail

Cet homme de 53 ans a été retrouvé sans vie, ce samedi matin, dans les locaux de l’école départementale d’incendie et de secours (Edis) de Fleury-Mérogis.

MKUUG7FWC2TFRLLDFHPLITZL6AIllustration. Après avoir dirigé le groupement Centre, ce lieutenant-colonel de 53 ans avait été nommé chef du projet NexSIS, le logiciel national de gestion des alertes qui sera en vigueur en 2021.  LP/Arnaud Journois

Il avait 53 ans, deux enfants et a servi les pompiers de l’Essonne pendant une vingtaine d’années.

Dans la nuit de vendredi à samedi, un lieutenant-colonel des sapeurs-pompiers a été retrouvé mort, à Fleury-Mérogis, dans les locaux de l’école départementale d’incendie et de secours (Edis). Une enquête a été confiée à la gendarmerie pour établir les causes du décès. Selon nos informations, la piste du suicide est privilégiée.

« C’est un traumatisme pour tous les sapeurs-pompiers de l’Essonne », souffle le président du Service départemental d’incendie et de secours de l’Essonne (Sdis), Dominique Echaroux. « Nous sommes tous orphelins, nous regrettons la disparition d’un grand professionnel. Nous lui rendrons hommage. »

Un homme d’expérience

Après 15 ans de carrière au sein du Sdis de l’Essonne, ce lieutenant-colonel avait pris la tête du groupement Centre, à Arpajon. Un poste qu’il avait quitté en mai dernier pour prendre de nouvelles fonctions. « Il avait été nommé chef du projet NexSIS, rapporte un proche. Il s’agit du logiciel national de gestion des alertes qui sera en vigueur en 2021. Celui-ci permettra une meilleure communication entre les sapeurs-pompiers, la police et la gendarmerie. » Un système novateur et performant pour lequel le département de l’Essonne a été choisi comme site pilote.

L’école départementale d’incendie et de secours de l’Essonne s’étend sur 10 ha. Elle est dotée d’outils techniques et pédagogiques de pointe ainsi que de formateurs de haut niveau. Chaque année, 2 600 sapeurs-pompiers et membres du Sdis la fréquentent lors d’une formation.

Source : Le Parisien

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