Entretien avec le lieutenant Couric

201809121001-fullLe lieutenant Couric, à la tête de la COB de Castanet-Tolosan./ Photo DDM

C’est une lourde charge qui vous échoit, à la tête de la COB de Castanet-Tolosan

J’ai fait Saint-Cyr dans mon cursus, mais avant d’arriver dans la gendarmerie j’ai fait un an à l’EOGN, la formation Saint-Cyr étant spécialement axée sur l’armée de terre, ce qui m’a obligé à apprendre le métier de gendarme. Il y a en effet, dans la gendarmerie ce contact avec la population différence énorme avec l’armée de terre.

La gendarmerie représente et évoque la sécurité, comment voyez-vous votre action ?

Dans l’ADN du gendarme il y a en effet ce contact avec la population qui, de mon point de vue est une différence importante avec l’armée de terre. Dans la gendarmerie nous sommes en contact d’autant plus qu’avec cette doctrine de politique de sécurité on est obligés de se déplacer en permanence sur le terrain. Ce que je trouve intéressant dans mon cursus ce, qui n’est pas classique avec l’école de gendarmerie, j’ai cette double casquette qui me fait avoir un regard un peu différent, de plus mon âge qui tranche un peu avec mes prédécesseurs, j’aborde certains problèmes autrement.

Qu’elles sont vos priorités, notamment en matière de sécurité publique ?

J’ai des priorités en action de services qui sont celles de la compagnie où je m’inscris en priorité, je ne les réinvente pas, mais les aborde différemment, ce sont les cambriolages et dans un deuxième temps la radicalisation qui s’installe, et sont au centre de notre attention. Pour moi, concernant ces deux problématiques majeures, c’est d’impliquer au maximum les citoyens dans la lutte ; c’est essentiellement de la prévention, bien sûr, qu’il faut arriver à mettre en place. Il est nécessaire de développer l’idée que, lorsque la gendarmerie mène ces actions, elle a besoin de ces échanges des actions de partenariat, et entretenir une culture de la sécurité. Pour ce qui concerne la radicalisation il est important de détecter les signaux faibles le plus en amont possibles, les plus précoces.

Source : La Dépêche du Midi

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