Dunkerque: l’«Athos», patrouilleur côtier de la Gendarmerie nationale, en escale


L’«
Athos
», qui effectue une escale technique à Dunkerque, reprend la mer ce samedi dans la journée pour poursuivre ses missions. PHOTO MARC DEMEURE

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L’« Athos », qui effectue une escale technique à Dunkerque, reprend la mer ce samedi dans la journée pour poursuivre ses missions. PHOTO MARC DEMEURE

Depuis le 1er août 2015, l’Athos a entamé une seconde vie. Désormais propriété de la Gendarmerie maritime, après avoir effectué 36 ans de carrière au sein de la DGA (la direction générale de l’armement, basée à Bayonne), le patrouilleur côtier est arrivé jeudi au quai Freycinet 1, où il reste amarré jusqu’à ce samedi dans la journée.

Long de 32 m et large de 6,45 m, l’Athos, qui est basé au port militaire de Cherbourg-Octeville, dans la Manche, a pour vaisseau mère (le « mother-ship » dans le jargon maritime) l’Aramis. Il est placé sous le commandement du capitaine Charles-Guy Regnault, à la tête d’un équipage de douze hommes (dix sous-officiers, un marin et un gendarme-adjoint volontaire).

Construit en 1979 au chantier de l’Esterel à Cannes, l’Athos, qui effectue une escale technique à Dunkerque (ravitaillement en eau, en nourriture et en carburant), a bien sûr dû subir quelques transformations avant sa reprise par la Gendarmerie nationale, « afin de l’adapter à nos missions », souligne le capitaine Regnault.

Pollutions, trafics illicites, immigration, terrorisme…

Ses missions, justement. « Elles sont fixées par l’état-major de la Marine nationale, qui fournit les moyens et pourvoit à leur entretien », résume le capitaine Regnault. En tant que navire de l’État ayant statut de bâtiment de combat, le patrouilleur assure des missions de défense nationale, de service public et de police générale en mer. « Nous avons une vigilance accrue sur tout ce qui vient du large et sur tout ce qui sort de nos côtes », résume le commandant de l’Athos.

Recherche et sauvetage en mer, police de la navigation, contrôle des activités de pêche et d’élevage en milieu marin, mais aussi prévention et lutte contre les pollutions maritimes, les trafics illicites en mer, l’immigration clandestine et le terrorisme : voilà détaillées les missions de ces « gendarmes de la mer, dixit le capitaine Charles-Guy Regnault, et notre profession est marquée par une très grande polyvalence puisque nous sommes à la fois gendarmes et marins ».

Reste la zone d’action de l’Athos. Comme l’explique son commandant, elle longe six départements, du Mont-Saint-Michel à la frontière belge, à savoir la Manche, le Calvados, la Seine-Maritime, la Somme, le Nord et le Pas-de-Calais.

Source : La Voix du Nord

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