Du nouveau dans l’affaire Adama Traoré

Valeurs actuelles publie un article comportant de nouvelles révélations contredisant la thèse de la famille Traoré.

Jeudi 12 janvier, Valeurs actuelles publie un article comportant de nouvelles révélations contredisant la thèse de la famille Traoré.

Revenons d’abord sur les incidents du 19 juillet 2016. Les gendarmes, sur ordre du procureur, recherchent Bagui Traoré pour une possible extorsion. Trois militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (PSIG), en civil lors de contrôles à Beaumont-sur-Oise, repèrent Bagui accompagné d’un autre individu. Ce dernier, à la vue des « pandores », lâche son vélo et se met à courir.

Rattrapé, l’homme ne disposant pas de pièce d’identité déclare s’appeler Adama Traoré. Il demande aux militaires de faire une pause pour reprendre son souffle. Il en profite, aidé par un ami, pour s’enfuir une nouvelle fois en bousculant un gendarme. Il est interpellé quelques dizaines de mètres plus loin dans un appartement par trois autres militaires en uniforme. Menotté, essoufflé, Adama est placé dans un fourgon, direction la gendarmerie de Persan, située à un kilomètre. Lors de l’arrivée, un gendarme s’aperçoit que l’interpellé a perdu connaissance.

Pompiers et SAMU sont appelés. Adama, vu la chaleur, est placé à l’ombre en position latérale de sécurité, toujours menotté en raison des deux tentatives précédentes de fuite. Mais il est trop tard, impossible de le ranimer : Adema Traoré vient de décéder.

Les gendarmes découvriront sur lui 1.300 euros en liquide et un petit sachet de cannabis. Bagui arrive quelques minutes plus tard à la brigade, escorté par les gendarmes et voit Adama allongé par terre. Il crie : « Attention à mon frère, attention à mon frère, il est malade ! » Il sera effectivement démontré plus tard qu’Adama souffrait d’insuffisance respiratoire et de problèmes cardiaques. On annonce alors à Bagui la mort de son demi-frère. Il hurle : « Les gendarmes ont tué mon frère ! »Deux versions s’opposent : pour la famille, les fonctionnaires se sont assis sur Adama, ce qui lui aurait coupé le souffle et aurait entraîné sa mort. Pour les gendarmes, c’est simplement son état physique et la course poursuite qui a provoqué celle-ci.
L’affaire, après l’autopsie confirmant la thèse des gendarmes (aucune violence constatée), aurait pu en rester là.

C’était sans compter la famille Traoré, l’avocat de celle-ci – Yassine Bouzou -, l’extrême gauche et les journalistes. Les premiers poussés par les seconds vont alors exploiter le décès d’Adema en hurlant au crime d’État. Pendant plusieurs semaines, les incidents se multiplient avec attaque de la gendarmerie et tirs sur un véhicule, ceci avec la « bénédiction » des médias, et notamment de Canal+ et de Mediapart. Pourtant, si les habitants de Beaumont refusent de s’exprimer, « c’est que tout le monde a peur des frères Traoré », explique l’un d’eux (toujours Valeurs actuelles). « Ce sont des caïds, un clan, c’est Bagui le chef de bande », indique un autre sous couvert d’anonymat.

De plus, le casier judiciaire de Bagui, actuellement en prison, révèle qu’il a fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires pour « extorsion (en 2003 et 2005), détention non autorisée de stupéfiants en 2013 […], vol à l’aide d’une effraction, port prohibé d’une arme de 6e catégorie […] » Quant à l’autre frère, Youssouf, qui sur Canal+ se dit innocent comme l’agneau venant de naître, il serait connu pour « violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, violences volontaires, rébellion, menaces de mort ». Même Adama, sorti de prison un mois avant sa mort, était connu depuis 2007 à travers dix-sept procédures.

Derrière cette affaire, les Traoré et la bien-pensance avaient trois buts : saper l’autorité de l’État (15 gendarmes et leurs enfants recevront des menaces de mort, et 20 seront mutés à leur demande), créer des zones de non-droit et fustiger le racisme anti-Noir.

Source : Boulevard Voltaire

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