Double assassinat de l’aéroport de Bastia : baiser de la mort, empoisonnement… une gardienne de prison impliquée

Selon L’Obs, les enquêteurs auraient identifié le tireur présumé. Christophe Guazzeli, l’un des fils de Francis Guazzelli, assassiné en 2009, a été mis en examen. Il aurait agi par vengeance. Nos confrères lèvent aussi le voile sur le rôle joué par une surveillante de la maison d’arrêt de Borgo.

870x489_maxnewsworld812009Le double assassinat de Poretta © Maxppp –

Bastia, Corse, France

L’enquête sur le double assassinat de Tony Quilichini et Jean-Luc Codaccioni, fin 2017 à l’aéroport de Poretta, avance à pas de géants. Une nouvelle vague d’interpellations (une douzaine) a en effet eu lieu ce mardi 12 juin dans l’île. Certaines personnes pourraient également être extraites de prison pour être entendues. Nos confrères de L’Obs révèlent que le tireur présumé a donc été identifié. Il s’agirait de Christophe Guazzelli, l’un des fils de Francis Guazzelli, présenté comme un des piliers de la Brise de mer, assassiné en 2009. La vengeance serait le mobile du crime. Autre révélation :  le rôle majeur dans ce guet-apens joué par une surveillante de la prison de Borgo. Un scénario digne d’un roman noir.

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En les embrassant, elle aurait en quelque sorte donné le top départ de l’opération, le baiser de la mort

Mariée et mère de cinq enfants, cette surveillante était, écrit L’Obs, en poste à la prison de Borgo depuis 2 ans. Elle y aurait tissé des liens étroits avec entre autres Ange-Marie Michelosi, qui l’aurait recruté, lui promettant sa protection et… 200 000 euros… Juste avant la fusillade, sur les caméras de vidéosurveillance de l’aéroport de Poretta, on la voit parler aux victimes, qu’elle connaissait. En les embrassant, elle aurait en quelque sorte donné le top départ de l’opération. Le baiser de la mort. Dans des conversations décryptées par les enquêteurs, le tireur présumé, Christophe Guazzelli, félicite la surveillante. Mais sa complicité aurait pu aller plus loin, puisque, toujours selon L’Obs, elle devait remplir une autre mission :  empoisonner Stéphane Luciani, proche des victimes, et proche de Jean-Luc Germani, incarcéré à Borgo. Un pot contenant une poudre blanche lui aurait été confiée, elle devait en verser le contenu dans le café du détenu. Une première tentative aurait avorté, une deuxième était prévue peu après le double assassinat.

Capture d’écran 2018-07-02 à 00.29.57Source : France Bleu

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