Djihadisme. Un mineur radicalisé de Seine-Saint-Denis mis en examen

Capture d’écran 2019-04-14 à 21.00.27

Un jeune homme de 16 ans, qui s’était « réfugié dans l’islam radical sur internet », a été arrêté mercredi 10 avril par les services antiterroristes et mis en examen vendredi pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ».

Un lycéen de 16 ans originaire de Seine-Saint-Denis, qui s’était « réfugié dans l’islam radical sur internet », a été arrêté cette semaine par les services antiterroristes et mis en examen vendredi 12 avril, a-t-on appris ce dimanche 14 avril de sources judiciaire et proche de l’enquête.

En l’état, les investigations ne montrent toutefois « pas d’éléments laissant présager qu’il s’apprêtait à passer à l’acte de manière imminente », a souligné la source proche de l’enquête.

L’adolescent, scolarisé, a été arrêté mercredi 10 avril par les policiers de la Section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle avant d’être présenté vendredi à un juge qui l’a mis en examen pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle », a précisé une source judiciaire confirmant des informations du JDD. Il a été placé dans un centre éducatif fermé (CEF), conformément aux réquisitions du parquet de Paris.

« Réfugié dans l’islam radical sur internet »

Très actif sur les réseaux sociaux, le jeune homme semblait s’être « réfugié dans l’islam radical sur internet », selon la source proche de l’enquête. C’est la découverte d’éléments saisis chez lui lors d’une « visite domiciliaire », tendant à révéler un profil inquiétant, qui a conduit à son interpellation.

Les enquêteurs ont en effet retrouvé dans des supports numériques, notamment un ordinateur, des « tutoriels détaillant des méthodes d’action terroriste », des vidéos jihadistes et des « recherches sur internet concernant des militaires et la police, notamment la DGSI », a expliqué la source proche de l’enquête.

La section antiterroriste du parquet de Paris avait décidé d’ouvrir une enquête confiée à la brigade criminelle et à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à la suite de cette « visite domiciliaire » menée par des policiers, une procédure à l’initiative du préfet, sur autorisation d’un magistrat, qui a remplacé la perquisition administrative.

Le 25 mars, un jeune homme d’une vingtaine d’années, souffrant d’« une très forte instabilité psychiatrique » avait été arrêté en Seine-et-Marne, soupçonné d’avoir projeté d’attaquer une école maternelle ou un policier. Il avait été interpellé alors qu’il cherchait à se procurer des armes.

Source : Ouest-France

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *