Disparition à Pranles : l’appel à témoins est relancé

Depuis jeudi 16h30, la compagnie de gendarmerie du Teil a lancé des recherches pour retrouver Yann Sassier Colonna, 25 ans, résidant à Pranles (entre Privas et les Ollières). Le jeune homme a quitté le domicile familial jeudi matin à 9h, à pied, sans téléphone. Sa disparition a été jugée inquiétante par les gendarmes, en lien avec une éventuelle intention suicidaire. La commune de Pranles a été quadrillée vendredi et samedi par un important dispositif associant gendarmes, pompiers, chasseurs et bénévoles. Dimanche, les recherches se sont concentrées autour de la rivière Auzène (voir lien avec la carte à la fin de cet article).

Samedi 17 septembre

18h00 : Suite à l’appel à témoins lancé par la gendarmerie, une information a relancé les recherches autour de la rivière Auzène. A l’approche de la tombée de la nuit, le capitaine Riotte, chef des opérations ce 17 septembre, indique qu’un hélicoptère, en provenance de Lyon, est attendu pour le survol de la zone.

18h30 : les équipes de recherche repartent de la mairie de Pranles pour aller se positionner sur la route qui surplombe l’Auzène. La rivière est difficilement accessible en plusieurs endroits. Le survol en hélicoptère doit permettre de détecter la présence ou non de Yann dans ces zones et de faire intervenir les équipes.

Vers 19h00, l’hélicoptère devait se poser à Saint-Sauveur-de-Montagut pour récupérer le capitaine Riotte et survoler l’aval de la rivière Auzène entre le lieu dit Pont d’Auzène et le Moulinon (commune de Saint-Sauveur-de-Montagut).

20h45 : Le capitaine Riotte indique que le survol en hélicoptère de la rivière Auzène a permis de déterminer qu’aucun corps ne se trouve dans l’eau. La gendarmerie a profité de la présence de l’hélicoptère avec caméra thermique pour survoler certaines zones, déjà quadrillées par les équipes de recherche et confirmer que le jeune homme ne s’y trouve pas. Compte tenu de son état de santé, il n’aurait selon la gendarmerie pas pu aller très loin. Le jeune homme pourrait très bien être encore sur la zone, mais en situation difficile, compte tenu de son état dépressif. Les recherches vont donc se poursuivre demain. Tout bénévole qui souhaite se joindre aux recherches dimanche 18 septembre peut rejoindre les équipes à 8h30 au centre de secours du Moulinon (Saint-Sauveur-de-Montagut). Prévoir le repas tiré du sac.

Dimanche 18 septembre

10h30 : Les recherches ont redémarré ce matin. Les équipes se sont déployées dans la vallée de l’Auzène, depuis le centre de secours et d’incendie du Moulinon (commune de Saint-Sauveur-de-Montagut). Débriefing des recherches prévues à midi.

12h50 : Le capitaine Riotte, de la compagnie du Teil, toujours aux commandes des opérations ce dimanche, indique que les recherches n’ont rien donné ce matin. Les équipes ont remonté la rivière Auzène, depuis le Moulinon, jusqu’au hameau le Buis (voir lien avec la carte ci-dessous). Les recherches se poursuivent en amont de de la rivière et dans les maisons à proximité, dont certaines sont inoccupées et où le jeune homme aurait pu trouver refuge.

18h15 : Les recherches se sont poursuivies toute l’après-midi. Sur le terrain : 15 gendarmes avec 2 chiens de piste, 3 pompiers et leurs chiens de l’unité cynotechnique du SDIS 07 et toujours les bénévoles. Suite à une suspicion dans un trou d’eau, sous un pont sur l’Auzène, 3 plongeurs de la gendarmerie de Valence sont venus en renfort. Toutes les zones profondes de la rivière, sur la zone déjà survolée hier par l’hélicoptère, ont été vérifiées par les plongeurs. On a désormais la certitude, d’après le capitaine Riotte que Yann, 25 ans, disparu depuis le 15 septembre, ne s’y trouve pas.

Le dispositif de recherche déployé depuis jeudi ne sera pas reconduit demain lundi. Cependant, des patrouilles sur zone vont se poursuivre dans le cadre du service courant de la gendarmerie.

L’appel à témoin reste d’actualité. Toute personne ayant la moindre information à fournir en lien avec la disparition de Yann Sassier Colonna sur la commune de Pranles jeudi 15 septembre doit prendre contact avec la gendarmerie au 17.

Source : e-tribune.fr

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