Deux jeunes femmes sèment la panique avec une fausse Kalachnikov

FAITS DIVERS – Deux femmes âgées de 22 et 23 ans se sont rendues ce lundi près du lycée d’Andernos-Les-Bains munies d’un faux fusil d’assaut Kalachnikov, semant une panique générale. Elles ont été interpellées et placées en garde à vue.

Les deux jeunes femmes se sont rendues près du lycée d'Andernos-les-Bains avec une fausse Kalachnikov.

Les deux jeunes femmes se sont rendues près du lycée d’Andernos-les-Bains avec une fausse Kalachnikov.

Elles passeront la nuit chez les gendarmes et devront livrer quelques explications. Ce lundi vers midi, deux jeunes femmes munies d’une kalachnikov se sont rendues aux abords du lycée d’Andernos-Les-Bains.

En quelques minutes, après signalement, tous les élèves des établissements scolaires de cette ville située au nord du bassin d’Arcachon ont été confinés dans leur classe ou à leur domicile, tandis que les gendarmes ainsi qu’un hélicoptère de la section aérienne de la gendarmerie de Bordeaux partaient à la recherche des deux suspectes.

Interpellées peu après

Les deux jeunes filles, âgées de 22 et 23 ans, ont été finalement interpellées au domicile de l’une d’elles peu de temps après les faits, a indiqué la gendarmerie de Gironde. Elles avaient en leur possession « une réplique de kalachnikov », inoffensive mais qui a suffi à terroriser de nombreux collégiens et lycéens. Les mesures de confinement ont été levées vers 15 heures, a fait savoir la gendarmerie.

Les deux jeunes femmes, elles, ont été placées en garde à vue. Selon nos informations, elles auraient indiqué ne pas s’être rendu compte des conséquences que pouvait avoir leur geste. Inconnues des services de police et de gendarmerie, elles devront toutefois livrer des explications plus convaincantes aux enquêteurs.

Un contexte spécifique

Dix jours après les attentats du 13 novembre, un jeune homme avait été interpellé après s’être promené en pleine rue avec un faux fusil d’assaut, avait révélé Sud Ouest. L’individu, qui sortait de son véhicule pour simplement gagner son domicile, revenait d’un entraînement d’Airsoft, un jeu utilisant des répliques d’armes à feu propulsant des billes en plastique. Après être passé par la gendarmerie et avoir fait l’objet d’un rappel à la loi, il a été relâché.

La gendarmerie de Gironde rappelle que « notamment au regard du contexte actuel, porter ou transporter une arme même factice de catégorie D peut rapidement créer des troubles à l’ordre public ».

Source : MetroNews

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